Nord-Kivu : les retournés du groupement Ikobo vivent difficilement

Walikale (marqué en rouge sur la carte) au Nord Kivu.

Les retournés du groupement Ikobo dans le territoire de Walikale (Nord-Kivu), sont confrontés à plusieurs difficultés. 

Ces 900 familles en déplacement à Miriki,  territoire de Lubero, suite aux affrontements entre différents groupes armés Maï-Maï et les FDLR, ont regagné certains de leurs villages depuis le 17 mars dernier.

Non seulement ils font face aux problèmes humanitaires, ils connaissent également des problèmes de réintégration sociale dans leurs milieux, rapportent des sources locales.

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Selon un acteur des droits humains interrogé, les communautés ethniques locales accuseraient ces retournés de posséder des armes et de collaborer avec les FDLR, responsables de l’insécurité dans cette région.

«Il y a des témoignages qui attestent que ces retournés possèdent encore les armes dans leur camp de Buleusa. Et, dans le camp de Miriki, ils avaient toujours leurs armes. La population souhaite qu’il y ait d’abord rétablissement de l’autorité de l’Etat dans cette région. Ce sont ces autorités qui pourront suivre régulièrement toute la situation dans ce milieu», a-t-il indiqué.

D’autres sources indiquent que ces familles sont concentrées dans une partie du groupement Ikobo où les FARDC se sont déployées , alors que certains villages du groupement  sont encore occupés par des miliciens Maï-Maï, NDC/Rénové de Guidon.

 

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