Quatre cent quarante et un cas de violations des droits humains ont été documentés en août 2017. Le directeur du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH), José Maria Aranaz, a livré ces chiffres mercredi 13 septembre à Kinshasa, lors de la conférence hebdomadaire de l’ONU.
«Dans le mois passé, notre Bureau a enregistré 441 violations documentées dans le territoire de la RDC ; [chiffre] qui représente une hausse par rapport au mois de juillet, une augmentation importante», a déploré José Maria Aranaz.
En juillet 2017, le BCNUDH avait enregistré 398 violations des droits de l’homme. Un chiffre qui représentait une baisse de 19% par rapport au mois de juin, au cours duquel 490 cas avaient été documentés.
Selon José Maria Aranaz, 54 exécutions sommaires extrajudiciaires attribuées aux agents étatiques ont également été recensés en août.
La PNC, les FARDC et l’ANR étaient responsables de la majorité des violations des droits humains et 64% des violations ont été commises par les agents étatiques.
Les principaux types de violations documentées sont les droits à la liberté et à la sécurité de la personne, le droit à l’intégrité physique.
Par contre, dans le cadre de la lutte contre l’impunité, José Maria Aranaz a salué les efforts du gouvernement qui se sont traduits pour le même mois d’août 2017, par 12 condamnations au sein de l’armée et 5 au sein de la police pour les actes constitutifs de violations des droits humains.
