Parc de la Garamba : les partenaires dans la conservation privilégient le dialogue

Les représentants du parc national de la Garamba, ceux de la communauté riveraine et les autorités de la province du Haut-Uele se sont concertés lundi 9 juillet à Isiro pour enrayer notamment la tension sociale qui affecte les travaux de conservation dans ce patrimoine mondial de l’UNESCO. Les parties engagées dans la conservation de la biodiversité et de l’écosystème dans le parc national de la Garamba (Haut-Uele) se sont convenues de travailler ensemble pour le respect des engagements pris.

Selon le gouverneur du Haut-Uele, Lola Kisanga, cette tripartite a été motivée notamment par le souci de baisser la tension persistante entre les parties concernées dans cette conservation ; à savoir : l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) et l’Organisation African Parc, le pouvoir public ainsi que les représentants de la communauté riveraine.

Il a été question de susciter l’esprit du dialogue afin de retrouver la paix et la sérénité pour réaliser cette mission de conservation.  Pour garantir le succès de cette démarche, les participants ont recommandé notamment l’implication de la communauté riveraine dans la conservation du parc.

L’organisation African Parc, gestionnaire de la Garamba, doit également respecter les engagements pour la mise en œuvre des projets alternatifs au bénéfice de la population riveraine. Il s’agit du projet de l’hydroélectricité en vue de relancer l’économie dans la région, de l’appui à l’entreprenariat local avec la promotion de l’élevage domestique ainsi que de l’accès de la population à la zone destinée à la chasse des espèces non protégées.

Et pour préserver cet accord, il a été convenu à l’unanimité l’organisation de réunions trimestrielles, afin d’évaluer la marche réalisée dans la conservation de ce site et la mise en œuvre des engagements pris par le gestionnaire, African Parc, sur financement de l’Union européenne et l’USAID.
 

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