Zoom-eco.net : « RDC : Martin Fayulu chiffre son programme quinquennal à 190 milliards USD »

Revue de presse congolaise du vendredi 14 septembre 2018.

Aspirant à la présidentielle, Martin Fayulu Madidi compte mobiliser 190 milliards USD sur une période de cinq ans, correspondant à la durée d’un mandat présidentiel pour réaliser son projet de société, renseigne Zoom-eco.net, qui indique que ce programme « vient du congolais et est axé sur sept piliers qui sont : le social- libéralisme, la citoyenneté, le pacte pour le développement, la gouvernance intègre, la réconciliation et la règle gagnant-gagnant. »

A l’aide d’une pyramide inversée, le président de l’ECIDE, a expliqué comment il tirera les ressources, une fois élu président de la République. Il va d’abord s’appuyer sur le budget actuel évalué à 5 milliards de dollars américains. Ensuite, il va instaurer une gouvernance intègre et une fiscalité responsable pour récupérer 12 milliards USD. Il va favoriser les investissements évalués à 5 milliards USD, et une coopération efficace et restructurée de l’ordre de 3 milliards USD, ajoute le média en ligne.

Intitulé « Investir dans le citoyen pour développer la RDC », le programme de gouvernance du candidat de la Dynamique de l’opposition, a une vision : bâtir un Congo libre et prospère qui offre au peuple l’opportunité de changer sa condition de vie. Je défends les valeurs d’humanisme et de citoyenneté, a déclaré le candidat que cite 7sur7.cd

Si Martin Fayulu est élu prédisent, complète Cas-info.ca, il promet de faire de l’instauration d’un Etat de droit et de la lutte contre la corruption son cheval de bataille. Il va aussi proposer 30% du budget de l’Etat à l’éducation pour rendre l’enseignement gratuit jusqu’à l’âge de 14 ans.

Autre cheval de bataille de Martin Fayulu Madidi : consacrer l'acquisition de la double nationalité, excepté pour les 9 pays voisins à la République démocratique du Congo (RDC). Pour lui, pour briguer la magistrature suprême (Présidence de la République), le candidat ne devra « posséder que la nationalité congolaise d'origine », poursuit Actualité.cd

Et le média en ligne d’ajouter : « Fayulu s'est proposé de rétablir le second tour de l'élection présidentielle, qui se joue à un tour depuis la révision constitutionnelle de 2011».

Bruxelles et le processus électoral

Une autre question qui a intéressé les médias congolais, c’est la déclaration des opposants réunis à Bruxelles, qui contestent « une parodie d’élections ». Cette réunion a connu la participation de Bemba, Katumbi, Tshisekedi, Muzito, Kamerhe et Mbusa.

Au-delà du fait que les six opposants se détestent en réalité et n’ont rien en commun, si ce n’est la maladresse de se rendre à Bruxelles pour supplier la Belgique de revenir coloniser la RDC, c’est leur immaturité qui écœure, se désole L’Avenir.

Le quotidien ne s’explique pas que cinquante-huit ans après l’indépendance du Congo, et cinquante-sept ans après l’assassinat de Patrice Lumumba, ces messieurs, marchant contre le courant du souverainisme et du respect des textes de lois qui règnent à Kinshasa, ont envoyé au monde entier le signal que  les Congolais sont incapables de se construire un avenir, eux-mêmes, accréditant, en conséquence, l’idée que l’homme noir serait congénitalement  inférieur à l’homme blanc, s’attriste le journal.

Mais pour Le Potentiel, la rencontre de Bruxelles a enclenché une nouvelle dynamique que l’opposition entend consolider lors du prochain round prévu en Afrique du Sud, à l’invitation de l’ANC, le parti du mythique Nelson Mandela.

En Afrique du Sud, il s’agit donc de consolider les digues en vue de la bataille finale, censée mener à l’alternance démocratique par la voie des urnes. Le peuple tout entier attend donc ses leaders de l’opposition surmonter leurs clivages et leurs egos afin de barrer la route à la dictature qui se met en place en RDC, écrit le tabloïd.

Dans un autre chapitre, Forum des As annonce la rentrée parlementaire, pour le samedi 15 septembre, après deux mois de vacances. 

Compte tenu du contexte politique essentiellement dominé par les préparatifs des élections prévues au mois de décembre prochain, cette session pourrait être la toute dernière de la législature en cours, croit savoir le journal.