Actualite.cd : « L'opposition appelle à de nouvelles manifestations le 26 octobre »

Revue de presse du vendredi 12 octobre 2018

La controverse autour de la machine à voter est revenue à la Une de bon nombre des journaux parus vendredi 12 octobre à Kinshasa.

L'opposition appelle le peuple congolais à se mobiliser dans le cadre du programme d'actions qu'elle a préparé pour exiger l'impression des bulletins de vote, conformément à la loi électorale et au calendrier publié par la CENI, informe Actualite.cd. Les opposants confirment la tenue d'un grand meeting à Lubumbashi, ce samedi 13 octobre, et l'organisation des marches de protestation le 26 octobre 2018, selon une déclaration commune lue jeudi par Martin Fayulu, également candidat à la présidentielle.

L'opposition a, en outre, réaffirmé son exigence de vider les questions en rapport avec la légalité de la machine à voter et les électeurs sans empreintes digitales dans le cadre de la commission technique mise en place en accord avec la CENI, fait savoir ce site internet d’informations. 

« Machine à voter : Bemba, Fatshi, Kamerhe, Katumbi, Muzito... appellent à des marches de protestation le 26 octobre », titre aussi Forum des As. La tension semble monter d’un cran entre l’opposition et la Commission électorale nationale indépendante (CENI), au lendemain de l’échec des discussions mercredi 10 octobre, entre les candidats à la présidentielle du 23 décembre et le Bureau de la Commission électorale, analyse le quotidien. « En tout cas, les opposants, les sept plus grands, ont décidé de mettre la pression sur le pouvoir organisateur des élections », poursuit le journal.

Selon 7SUR7.CD, l’absence de consensus sur la machine à voter et le nettoyage du fichier électoral, qui contiendrait 10 millions des fictifs (électeurs sans empreintes digitales), continue à pourrir le climat politique en RDC.

L’opposition veut que soit lancée l’opération d’impression des bulletins de vote papier, affirme le site, précisant que les opposants ont néanmoins réaffirmé leur volonté à aller aux élections le 23 décembre prochain conformément au calendrier électoral de la CENI.

A la suite de cette controverse, révèle La Prospérité, trois candidats à la présidentielle ont saisi jeudi 11 octobre le président du CNSA, Joseph Olenghankoy. « Il s’agit de Théodore Ngoy, Seth Kikuni et Masheke, toujours à la recherche d’un consensus en rapport avec la machine à voter, le fichier électoral, la décrispation, la sécurisation et le financement des élections crédibles et inclusives », précise le quotidien.

Le président du CNSA a « promis d’apporter ces préoccupations à qui de droit, pour que pendant cette période préélectorale, nous puissions trouver des solutions », a déclaré Valentin Vangi, le rapporteur du CNSA, cité par le journal.