Le Potentiel : « Félix Tshisekedi, la grande vedette du sommet d’Addis-Abeba »

Revue de presse du lundi 11 février 2019.

Poignées de mains par-ci, accolades par-là, tout le monde à Addis-Abeba s’empressait d’approcher le successeur de Joseph Kabila en RDC. Félix Tshisekedi incarne désormais le renouveau de l’Afrique. A peine adopté dans le cercle fermé des chefs d’Etat de l’Union africaine, il a été porté à la 2ème vice-présidence de l’organisation panafricaine pour l’année 2019, informe Le Potentiel, qui pense que le président Félix Tshisekedi a volé la vedette à tous ses homologues.

Pour le journal, la RDC est en train de reprendre sa place à l’échelle continentale. L’élection de son président dans le staff dirigeant de l’UA pour l’année 2019 en est une parfaite illustration.

« À peine arrivé, et déjà sur les toits du continent », écrit pour sa part Cas-info.ca, qui indique que la fonction tournante de deuxième vice-président reste symbolique mais que le choix porté sur le chef de l’Etat congolais est un succès de plus pour la diplomatie congolaise.

Alors que Félix Tshisekedi est toujours contesté par son « frère » et opposant Martin Fayulu, qui continue à réclamer la « vérité des urnes », le nouveau président congolais reçoit par cette désignation un nouveau soutien de taille de la part de l’organisation panafricaine, décrypte le média en ligne.

En tant que deuxième vice-président, Félix Antoine Tshisekedi composera le bureau de l’Union africaine avec notamment le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, le président sud-africain Matamela Cyril Ramaphosa et le président nigérien Mahamadou Issoufou, complète Dépêche.cd

Devant ses pairs, le président de la RDC a également plaidé en faveur de la paix en ces termes : « Notre pays a tant souffert depuis qu’il est devenu Congo. Les guerres meurtrières que nous avons vécues devraient interpeller l’Afrique et la conscience africaine afin de ne pas sponsoriser toutes tentatives susceptibles de faire revivre au peuple congolais les mêmes atrocités que nous ne cessons de décrier, depuis plus de 20 ans », renchérit Actualité.cd

Il n’est donc plus acceptable que le Congo puisse être indéfiniment victime de la convoitise des étrangers à cause de ses immenses ressources naturelles, poursuit 7sur7.cd, qui cite le président Tshisekedi.

Dans son élan, le Chef de l’Etat congolais a insisté sur la consolidation de la paix et la sécurité dans son pays, la RDC,souligne de son côté La Prospérité.

« Consolider davantage la paix et la sécurité, combattre les antivaleurs, construire un Etat de droit, renforcer la politique de bon voisinage et le règlement pacifique des différends, neutraliser la nébuleuse des groupes armés qui massacrent et sèment mort et désolation dans certaines contrées du pays, tout particulièrement à Beni et à Butembo, dans le Nord Est », sont autant des défis que s’est lancé le président Félix Tshisekedi, que cite le tabloïd.

L’élection de Felix Tshisekedi à l’UA coupe court aux spéculations sur sa légitimité, selon l’UDPS/Kibassa. Un titre à lire dans les colonnes de Congoprofond.net

« C’est un message fort que l’Afrique vient de lancer au monde. Une consécration que l’Afrique vient de faire à la République démocratique du Congo, en l’occurrence à son président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Nous pouvons dire que son élection comme deuxième vice-président de l’Union Africaine (UA), vient de couper court aux spéculations tant nationale qu’internationale sur son élection, sur sa légitimité, et sur sa force de faire quelque chose pour l’Afrique”, a déclaré Jimmy Mukendi, secrétaire général chargé de la Communication de l’UDPS aile Kibassa.

Ce qui n’est pas l’avis de Martin Fayulu. Le candidat malheureux à la présidentielle de décembre dernier a proposé aux Chefs d’Etat réunis au 32e sommet de l’Union africaine, à Addis-Abeba, la création d’un comité spécial de vérification de la vérité des urnes en RDC « afin de lever le voile sur le vrai président de la République ainsi que les vrais députés élus », écrit Actualité.cd

« L’alternative à cette solution serait de refaire les élections dans un délai de six mois (présidentielle, législatives nationales et provinciales). Autrement, les Congolais ne croiront plus aux élections et ce sera une défaite pour la démocratie qui aura des répercussions au-delà de la RDC », écrit-il dans une lettre envoyée aux dirigeants africains.