RDC : Félix Tshisekedi accorde la grâce présidentielle à Franck Diongo, Firmin Yangambi et à d’autres prisonniers


Le Président Félix-Antoine Tshisekedi a accordé la grâce présidentielle aux prisonniers Franck Diongo, Firmin Yangambi et d’autres « prisonniers politiques ».

Ces décisions sont contenues dans une série d’ordonnances annoncées sur la chaîne publique, la RTNC et expliquées par Vital Kamerhe, directeur de cabinet du chef de l’Etat.

Il s’agit au total d’une cinquantaine de prisonniers politiques qui vont être libérés à travers le pays.

Concernant le cas de Diomi Ndongala, Vital Kamerhe a indiqué que son dossier a été vidé et que la décision portant sa libération sera signée ce jeudi 14 mars par le ministre de la justice dès son retour à Kinshasa.

Le Président de la République a aussi la remise de la peine de servitude pénale principale ou des travaux forcés restant à subir à toute personne condamnée par une juridiction civile ou militaire à la suite des manifestations publiques ou des réunions politiques intervenues entre le 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2018.

La grâce n’est pas accordée aux condamnés fugitifs, aux personnes condamnées pour infractions relatives aux violences sexuelles, assassinat, meurtre, vols à mains armées, détention illégale d’armes de guerre, crime de guerre, crime contre l’humanité, corruption, concussion, viols, infractions contre l’intégrité du territoire.

Firmin Yangambi, président de l’ONGDH « Paix sur terre » et avocat à la Cour pénale internationale (CPI) a été condamné en appel, en 2011, à vingt ans de servitude pénale par la Haute cour militaire de Kinshasa pour tentative d’organiser un mouvement insurrectionnel et détention illégale d’armes de guerre.

La Cour de cassation avait confirmé le 5 septembre 2018 la condamnation à 5 ans de prison ferme du président du Mouvement lumumbiste progressiste (MLP).

La Cour Suprême de Justice avait reconnu Franck Diongo comme l’auteur intellectuel de l’arrestation arbitraire, séquestration, tortures, coups et blessures sur des militaires de la Garde républicaine, dans sa résidence du quartier des Anciens Combattants, à Binza/Ozone, en décembre 2016.
 

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