RDC : Leïla Zerrougui satisfaite de premières interventions publiques de Félix Tshisekedi

Lors de ses premières interventions publiques, le chef de l’Etat s’est engagé à travailler pour la consolidation de la paix, de I’Etat de droit et de la démocratie et la promotion des droits de I homme, a constaté Mme Leïla Zerrougui. La Représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en RDC l’a affirmé ce lundi 18 mars devant le Conseil de sécurité à New York.

 Ces déclarations d’intentions du Président Tshisekedi, note la cheffe de la MONUSCO, ont été suivies d’actes concrets, surtout en matière de décrispation.

« Les prisonniers politiques et d’opinion viennent d’être libérés, les réunions tenues sur I’ensemble du territoire par I’opposant et candidat à la présidentielle Martin Fayulu se déroulent sans entraves et des annonces ont été faites en faveur du retour des exiles politiques. II est important de poursuivre dans cette direction, notamment en maintenant des espaces d'expression pour I’opposition que nous encourageons à travailler étroitement avec I'ensemble des partis politiques, les autorités congolaises et la société civile », recommande Mme Leïla Zerrougui.

Elle a aussi fait mention, dans son intervention, des contestations enregistrées après la publication des résultats de l’élection présidentielle.

« Je n’occulterai pas ici le fait que les résultats des scrutins ont été contestés par une frange de l’opposition mais nous pouvons aussi affirmer que la majorité des Congolaises et des Congolais ont accueilli avec soulagement la prise de fonction du Président Tshisekedi. J’aimerais souligner que le processus électoral, qui est toujours en cours avec les élections programmées des gouverneurs et la tenue des scrutins reportés dans quatre circonscriptions en raison de l’insécurité et de l’épidémie d’Ebola, constitue, à mes yeux, une étape décisive vers le renforcement de la démocratie et de L’état de droit en République démocratique du Congo », a noté la cheffe de la MONUSCO.

Néanmoins, fait-elle remarquer, les réactions de certains partis politiques et de leurs partisans aux résultats des élections sénatoriales de la semaine dernière révèlent la fragilité du processus politique en cours dans le pays.

 

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