Bunia : début du procès en flagrance des présumés meurtriers d’un Chinois et un militaire FARDC

Le tribunal militaire de garnison de l’Ituri à Bunia a débuté mercredi 19 juin le procès en flagrance des présumés auteurs du meurtre d’un sujet chinois et un militaire FARDC. Les faits ont eu lieu lundi dernier au pont Orwa, à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Bunia. Un député provincial élu du territoire de Mambasa, accusé par la police d’être impliqué dans cette affaire, est aux arrêts, y compris plus de cinq hommes en uniforme.

C’est aux petites heures du matin de ce mercredi que l’audience en flagrance a commencé au tribunal militaire de garnison à Bunia. Neuf accusés, sept militaires FARDC et trois civils, sont passés à la barre pour cette première journée. 

Un autre groupe de suspects, dont un député provincial élu de Mambasa qui serait impliqué dans cette affaire, a été acheminé à Bunia dans la soirée par la police. Le ministère public les poursuit pour plusieurs infractions.

« Nous retenons d’abord les préventions d’association des malfaiteurs, de vol à mains armées, d’incitation des militaires et violation des consignes », détaille l’auditeur militaire, major Vicky Lopombo.

Après l’identification des prévenus, l’audience de ce jour a été suspendue par le président du tribunal militaire pour reprendre ce jeudi, en vue d’examiner la compétence ou non de ce tribunal de poursuivre ce procès. 

Le lundi 17 juin vers 15 heure locale, des hommes armés ont tiré en rafale sur un véhicule en provenance de la route de Komanda. Il y avait à son bord, un Chinois et un militaire des FARDC commis à sa garde. Tous ont été touchés par balle et sont morts peu après. 

Les hommes armés ont alors emporté un colis d’or que détenait l’expatrié chinois ainsi qu’une importante somme d’argent.

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