RDC : le chef de la MONUSCO par intérim appelle à l’arrêt immédiat des violences dans le territoire de Djugu

Le représentant spécial adjoint du secrétaire général de l’ONU en RDC David McLachlan-Karr, chef de la MONUSCO par intérim, a appelé ce jeudi à l’arrêt immédiat des violences dans le territoire de Djugu, en Ituri, où une série d’attaques a été perpétrée contre des civils, dont des personnes et des enfants déplacés. 

« Pas moins de six attaques menées de nuit sur des civils ont eu lieu ces deux dernières semaines, ce qui témoigne d’une volonté délibérée et organisée de s’en prendre aux déplacés et aux plus vulnérables », a souligné M. McLachlan-Karr.

 « Ces attaques doivent être condamnées avec la plus grande fermeté par tous et nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour y mettre fin », recommande-t-il.

La nuit du 18 septembre, indique le communiqué de la MONUSCO, les déplacés concentrés autour de la base temporaire de la MONUSCO à Roe, ont été attaqués, entraînant la mort d’une femme et d’un enfant.

Les assaillants ont été repoussés par l’intervention des Casques bleus, mais dans leur fuite, ils s’en sont ensuite pris au village voisin de Koli, faisant deux morts, puis de Kpatiz, où neuf personnes ont été tuées.

Les patrouilles de la MONUSCO mises en place

« Des patrouilles des Casques bleus ont été mises en place pour la protection des plus de 20,000 déplacés qui ont trouvé refuge autour de la base temporaire de la MONUSCO déployée à Roe après une nouvelle vague de violence au mois de juin », note le communiqué.

La Mission soutient activement les autorités provinciales de l’Ituri pour restaurer le calme et l’ordre dans le territoire de Djugu, et appelle tous les leaders communautaires à appuyer leurs efforts.

Les agences humanitaires sont aussi mobilisées. Le Coordonnateur humanitaire adjoint des Nations Unies, Julien Harneis, de retour d’une mission de trois jours dans les zones touchées, a souligné que « la réponse des organisations humanitaires aux besoins des déplacés et d’autres personnes touchées par le conflit est très visible.

 « Le sous-financement de la réponse reste une contrainte majeure », a-t-il alerté.

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