Les journalistes des organes de presse audiovisuels ont été sensibilisées jeudi 5 février par l’UNICEF et la division provinciale de la santé sur le coronavirus. Selon les organisateurs, cette journée d’information avait pour objectif de mieux outiller les journalistes afin qu’ils donnent une bonne information à leurs auditeurs et téléspectateurs sur cette maladie.
L’assistant chargé de la surveillance épidémiologique à la division provinciale de la santé, Dr Alphonse Biselenge affirme que Kisangani est l'une des quatre villes de la RDC considérées comme à haut risque en raison du trafic très intense dans ces entités :
« Nous avons des vols internationaux partant de Chine -Addis Abeba pour Kisangani. C’est comme ça dans le cadre de la prévention, nous avons interrompu momentanément ces vols pour ne pas avoir des gens qui viennent de là pour nous ».
Les informations livrées aux journalistes concernent notamment l'origine, les symptômes, les modes de contamination ainsi que la prévention. Les chevaliers de la plume formés affirment avoir compris ce qu'il faut dire à la population par rapport à cette maladie.
« On peut dire que jusqu’à présent, il n’y a pas encore de médicament pour soigner le coronavirus. On est encore dans le tâtonnement »,
affirme Maggy Libebele du Réseau des journalistes amis de l'enfant.
Après cette formation, les journalistes ont invité leurs pairs à d’exploiter les différents genres journalistiques en faisant intervenir les experts en la matière.
