Kinshasa : ouverture de la session du réseau des parlementaires africains contre la corruption

La RDC est parmi les quinze pays les plus corrompus au monde, d’après le rapport de Transparency international, avec pour conséquences directes sur le niveau de vie de sa population et la persistance de la pauvreté, a fait observer la présidente de l’Assemblée nationale, Jeannine Mabunda. Elle l’a affirmé vendredi 16 octobre à Kinshasa lors de l’ouverture du séminaire du Réseau des parlementaires de lutte contre la corruption (APNAC). Pour le président de l‘APNAC, ce tableau sombre appelle à l'implication directe des parlementaires pour endiguer ce mal qui revêt plusieurs facettes.  

La corruption est un véritable fléau qui tue la société dans toutes ses composantes. Elle entrave la croissance économique et prive au trésor public de précieux moyens pour l'action, a souligné le président de l’APNAC, Pasi Zapamba, insistant sur la nécessité de renforcer le contrôle parlementaire. 

Pour l'APNAC, les corrupteurs et corrompus sont intelligents et félins avec une longueur d'avance et qu'il faut des bons outils pour un contrôle parlementaire et citoyen susceptible de produire des résultats. 

La présidente de l’Assemblée nationale a expliqué, pour sa part, la démarche menée par sa chambre pour mettre à jour les outils de lutte contre la corruption qui menace la paix et la cohésion nationale.