L’Avenir : «Groupes armés étrangers en RDC : Mboso interpelle les commanditaires»

Revue de presse du jeudi 8 avril 2021

Le président de l’Assemblée nationale s’est exprimé mercredi sur la situation sécuritaire dans la partie Est du pays.

Christophe Mboso N’Kodia a eu des mots durs sur la question de l’insécurité à l’Est du pays, écrit L’Avenir.

«Le peuple congolais, spécialement nos frères et nos sœurs de l’Est, les ont accueillis et leur ont offert des terres. Aujourd’hui, ces groupes armés étrangers sont devenus des ennemis du peuple congolais. Ils nous massacrent comme si nous étions des bêtes», écrit le journal, citant le président du bureau de la chambre basse du Parlement.

S’adressant à la «communauté internationale», Christophe Mboso a demandé le retrait des groupes armés étrangers du sol congolais.

Que la communauté internationale prenne toutes les dispositions pour que ces groupes armés quittent notre pays et qu’elle les amène d’où ils sont venus, a-t-il lancé.

Toujours au sujet de l’insécurité dans l’Est du pays, Politico.cd révèle que la Conférence des présidents des groupes parlementaires de la chambre basse du Parlement a adopté le même mercredi la proposition de la mise sur pied d’une commission d’enquête.

Cette commission est la conséquence des revendications d’un groupe de députés nationaux élus dans la partie Est de la RDC qui ont manifesté au cours de la plénière du lundi 29 mars, pour réclamer plus d’attention de la chambre basse du Parlement sur la situation sécuritaire dans cette partie du pays, mentionne le site Internet d’informations.

Selon l’auteur de cette proposition, le député Gratien Iracan, cité par le média, la mise sur pied d’une commission d’enquête est une grande avancée pour la paix dans l’est du pays.

Au sujet de cette commission d’enquête, le 1er vice-président de l’Assemblée nationale Jean-Marc Kabund annonce que «cette fois-ci, tous ceux qui seront cités dans le rapport d’enquête vont répondre de leurs actes devant la justice», note Cas-info.ca.

«Que cette commission soit investie du pouvoir pour ne pas être butée de blocage inutile du genre secret défense, nous voudrons que cette commission, parce qu’elle a été investie par les représentants du peuple, qu’elle ait accès à toutes les informations étant que représentant pour que l’Est du pays ait la paix», souhaite M. Kabund cité par le média en ligne.

Sur Actualite.cd, on apprend les suites de la destitution du gouverneur du Kasaï-Oriental, Jean Maweja.

Le site Internet d’informations révèle que l'UDPS, parti de M. Maweja, pense que l'intérim du gouverneur ne peut être assuré que par un candidat issu de ses rangs.

Pour justifier cette position, le parti explique que seule l'UDPS sera redevable de sa gestion devant le peuple du Kasaï-Oriental.

Brouilles et bisbilles à l’hôtel de ville de Kinshasa

Depuis plusieurs jours, le vice-gouverneur de la capitale congolaise s’en prend vivement au gouverneur qu’il accuse de mauvaise gestion de la ville et de ne pas l’associer dans la gestion.

Dans des sorties médiatiques très commentées, Néron Mbungu a notamment fustigé le programme initié par le gouverneur Gentiny Ngobila pour assurer la salubrité publique.

«Kin bopeta» -c’est le nom du programme- va échouer, a notamment lancé Néron Mbungu au cours d’une émission de télé.

De quoi conduire le député provincial Damien Nkufi à initier une motion de défiance contre le vice-gouverneur.

C’est en tout cas ce que révèle L’Avenir dans son titre «Néron Mbungu sous le coup d’une motion de défiance».

Le journal révèle que l’initiateur accuse le vice-gouverneur d’avoir tenu des propos «dénigrants et irrespectueux» vis-à-vis du gouverneur.

Commentaire du quotidien : «les jours de Néron Mbungu à l’Hôtel de Ville de Kinshasa sont comptés».