Désignation des membres de la CENI : 18 partenaires de la RDC regrettent «le manque de consensus»

Dix-huit partenaires de la République démocratique du Congo regrettent « le manque de consensus » constaté dans la désignation des membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Dans une déclaration conjointe rendue publique mardi 26 octobre, ils estiment que le consensus constitue « un élément important pour renforcer la confiance à l’égard du processus électoral à venir ». 

Les signataires de cette déclaration sont :

  1. L’Allemagne
  2. La Belgique
  3. Le Canada
  4. La Corée du Sud
  5. L’Espagne
  6. Les Etats-Unis
  7. La France
  8. La Grèce
  9. L’Italie
  10. Le Japon
  11. La Norvège
  12. Les Pays-Bas
  13. Le Portugal
  14. Le Royaume-Uni
  15. La Suède
  16. La Suisse
  17. La Tchéquie
  18. L’Union européenne.

Ces pays et organisation réaffirment leur attachement aux principes partagés de transparence, de liberté, d’inclusivité, d’impartialité et de crédibilité des prochains scrutins, essentiels à la consolidation de la démocratie et à la stabilité en RDC.

Leur appel aux autorités compétentes à rechercher l’adhésion de tous les acteurs concernés par le processus électoral est aussi en rapport avec les prochaines étapes.

« A cette fin, les prochaines étapes cruciales incluront la révision de la loi électorale, qui doit renforcer les mécanismes de contrôle et de transparence, le lancement effectif du processus d’identification et d’enrôlement des électeurs, ainsi que l’établissement d’un budget idoine et d’un calendrier électoral respectant les échéances constitutionnelles », écrivent-ils.

Ils réaffirment leur soutien au Gouvernement congolais pour l’organisation d’élections transparentes, libres et inclusives dans les délais prévus par la Constitution.

Les 18 partenaires de la RDC saluent le souhait exprimé par le président Félix Tshisekedi concernant l’observation électorale internationale et étudient les modalités pour répondre à son invitation à accompagner le processus électoral.

Néanmoins, ils appellent les autorités compétentes à rechercher l’adhésion de tous les acteurs concernés, notamment les partis politiques et la société civile, au processus électoral et à renforcer leur confiance en celui-ci.

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