La grève des agents de la Régie des voies aériennes (RVA) est entrée, vendredi 13 août, à son deuxième jour. Les grévistes s’opposent au renouvellement du «contrat de stabilisation» et demandent sa résiliation pure et simple. Ce contrat est un échec cuisant sur tous les plans, selon ces agents.
La tension a été vive, vendredi avant midi, aussi bien à la direction générale de RVA à Ndolo qu’à l’aéroport internationale de N’djili à Kinshasa.
Les manifestants sont formels, concernant le sort de Jean Assise. L’un d’eux a lâché:
«Le départ. Nous demandons le départ de l’ADG et de toute son équipe, pour qu’il n’y ait pas des règlements de compte après. »
Le comité Assise n’a fait qu’empirer la situation de la RVA, a enchaîné un autre agent:
«Avant son arrivée, la RVA était endettée de 400 000 dollars américains. Mais aujourd’hui, c’est plus de 36 millions de dollars. Où est sa technicité ?»
Jusque-là, Jean Assise n’a pas encore réagi. Cependant, certains cadres ont annoncé qu’il tiendra prochainement un point de presse pour donner sa version des faits.
Entre temps, à l’aéroport de N’djili, un service minimum était assuré vendredi, alors que la police de RVA encadre les manifestants.
Un responsable de cette police a expliqué:
«Les policiers que vous voyez, ils sont avec nous. Ils ont pour mission de sécuriser les biens et les personnes. Ils sont en train d’observer qu’il ait pas de dérapage.»
Dans la foulée ces manifestants exigeaient, par ailleurs, l’application du deuxième pallier du SMIG.