Les personnes acquittées ont été arrêtées depuis plus de deux mois pour organisation des activités politiques non autorisées. L’accusation n’a pas réuni toutes les preuves pour condamner les membres de ce regroupement né des cendres de l’ex-mouvement politico religieux Bundu dia Kongo, ont affirmé des sources proche de la défense de ces membres.
Le verdict est tombé, mardi 2 novembre, au cours de l’audience foraine qui s’est tenue à la prison de Boma, province du Bas-Congo.
Le ministère public n’a pas interjeté appel, a-t-on appris des sources judiciaires locales.
« Nous saluons l’indépendance de la justice dans notre pays », a déclaré Nicolson Longo Nzita vice président national de Bundu dia Mayala ce mercredi à Radio Okapi.
Nicolson Longo Nzita a indiqué que son mouvement va poursuivre ses activités politiques dans le Bas-Congo.
Il a déclaré que les juges lui ont remis le drapeau et la banderole de son mouvement politique. Ce qui est une preuve, selon lui, que son parti œuvre en toute légalité.
Le secrétaire financier national de Bundu dia Mayala, acquitté par le tribunal de paix de Luozi il y a plus d’une semaine, est détenu à la prison de Mbanza Ngungu à la suite d’une requête en appel introduite par le ministère public au tribunal de paix de Luozi.
Malgré cette détention, plusieurs ONG des droits de l’homme du Bas-Congo, qui ont suivi de près ce dossier, saluent ce qu’ils estiment être l’indépendance des juges lors des audiences de cette affaire entre les membres de Bundu dia Mayala et l’Etat congolais.
