La RD Congo n’est pas épargnée du cancer qui constitue, selon l’OMS, la première cause de mortalité dans le monde. A l’occasion de la journée mondiale contre ce mal, ce jeudi 4 février, des spécialistes congolais préconisent un dépistage précoce.
En RDC, les différents types de cancer rencontrés sont, chez l’homme, le cancer de la prostate, et chez la femme, le cancer du col de l’utérus et celui du sein.
On signale aussi la cancer du foie, de l’estomac, du gros intestin et du rectum.
Selon le Docteur Sulu, médecin gynécologue obstétricien et président de la Ligue nationale de lutte contre le cancer, il faut un dépistage collectif pour réduire le risque.
“Les femmes par exemple, pour le cancer du sein, à tel âge, à telle date, elles doivent se présenter chez tel, pour tel type d’examen”, préconise-t-il.
Témoignage d’une dame guérie du cancer de sang:
“En 1990, je me sentais très fatiguée. Mon médecin m’a dit proposé un examen sanguin. Il me prend le sang dans son bureau. Après, il hésite, et me dit que j’ai une aplasie médullaire, un cancer de sang. Je lui demande si je suis récupérable. Il me dit oui, et que si le médicament, la chimiothérapie ne réussit pas, on va me faire une greffe. A la fin, toutes les mauvaises cellules étaient parties. Chaque fois j’allais faire le contrôle, on me disait que je n’avais plus rien.”
Le cancer est une maladie silencieuse.
Ses signes se manifestent lorsque la maladie est déjà avancée.
Il peut se manifester par une boule appelée médicalement tumeur ou nodule.
Et il appartient au spécialiste de faire le diagnostic.
Voila pourquoi on préconise le dépistage précoce.
En RDC, il existe un programme national de lutte contre le cancer, mais pas actif, semble-t-il.
Au niveau mondial, l’OMS prévoyait 84 millions de morts entre 2005 et 2015 si des précautions n’étaient pas prises.
Cette année, le thème de la journée mondiale est contre ce mal: «L’importance de l’activité de l’exercice du corps dans la prévention contre le cancer et les maladies cardio-vasculaires».
