Procès Thomas Lubanga: la défense prononce sa plaidoirie ce vendredi à la CPI

Thomas Lubanga, assis dans la salle d'audience de la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, Pays-Bas, le jeudi 25 août 2011. AP Photo / Michael Kooren, PoolThomas Lubanga, assis dans la salle d’audience de la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, Pays-Bas, le jeudi 25 août 2011. AP Photo / Michael Kooren, Pool

Thomas Lubanga, assis dans la salle d'audience de la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, Pays-Bas, le jeudi 25 août 2011. AP Photo / Michael Kooren, Pool

Les avocats du prévenu Thomas Lubanga vont présenter leur plaidoirie, vendredi 26 août, à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye avant le verdict de la Cour. Mais déjà jeudi 25 août, le procureur et les représentants des victimes avaient prononcé à la Cour leurs déclarations finales.

Dans son intervention, le procureur adjoint, Mme Fatou Bensouda a déclaré que Thomas Lubanga est coupable « au-delà de tout doute possible » de l’enrôlement d’enfant dans les groupes armés.

Pour le procureur adjoint Fatou Bensouda, les victimes de Thomas Lubanga ont été entraînées pour se battre, tuer et violer.

Devant les trois juges de la chambre, une Britannique, une Costaricaine et un Bolivien, la procureur d’origine gambienne a dressé un portrait général de l’accusé, utilisant des images fortes et des formules chocs.

« Ce procès donne une voie aux enfants que M. Lubanga a enrôlés alors qu’ils se rendaient à l’école, aux enfants auxquels il a appris à tuer et aux filles qu’il a offertes à ses soldats », a indiqué la procureur.

Elle a salué le courage de neuf enfants sortis de groupes armés venus faire leurs dépositions au cours de deux ans de procès.

« Des enfants qui ont été protégés par la Cour et qui dès lors, ont dû quitter leur région, leurs familles et leurs amis pour ne pas subir des représailles. Ce sont ces enfants que le monde a décidé de protéger », a-t-elle affirmé.

Dans la galerie du public, les invités sont venus parfaire la chorégraphie du procureur. Anjolina Jolie d’abord. L’actrice américaine soutient la Cour depuis de nombreuses années.

Et comme si les arguments du procureur étaient trop faibles, une conférence de presse a été organisée par la représentante du Secrétaire général des Nations unies pour les enfants, juste avant le démarrage de l’audience.