Kasaï-Oriental: couvre-feu à Luputa suite à des troubles d’origine politique

Barrière érigée par des manifestants de l’UDPS le 8/12/2011 au croisement des avenues qui conduisent vers le siège de leur parti politique et la résidence de leur leader Etienne Tshisekedi. Radio Okapi/ Ph. John BompengoBarrière érigée par des manifestants de l’UDPS le 8/12/2011 au croisement des avenues qui conduisent vers le siège de leur parti politique et la résidence de leur leader Etienne Tshisekedi. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Barrière érigée par des manifestants de l’UDPS le 8/12/2011 au croisement des avenues qui conduisent vers le siège de leur parti politique et la résidence de leur leader Etienne Tshisekedi. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le Conseil de sécurité locale du territoire de Luputa, au Kasaï-Oriental, a instauré un couvre-feu de 21 heures à l’aube pour mettre fin aux comportements d’intolérance politique constatés dans la nuit du lundi 12 au mardi 13 décembre 2011 dans la ville. Dans le but de restaurer le calme dans le cité, ni les entrées, ni les sorties ne sont autorisées à ces heures.

Selon des sources, des sympathisants du candidat opposant Etienne Tshisekedi wa Mulumba ont, lundi 12 décembre, subitement envahi les grands artères de la cité de Luputa pour célébrer la «victoire» du président national de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), information erronée qu’ils auraient eue d’une station de radio, jusque-là inconnue.

Rappelons que le candidat Joseph Kabila a été crédité de 48%, selon les résultats provisoires de la Ceni que le candidat opposant Etienne Tshisekedi (32%) rejette.

Ces militants de l’opposition auraient insulté, caillassé, cassé, pillé et même incendié  les différents endroits où ils sont passés pour fêter leur candidat-président.

Les mêmes sources rapportent, par ailleurs, que ces populations en liesse, ont brûlé et emporté des machines à coudre et à écrire.

Des sources concordantes affirment que ces sympathisants tshisekedistes auraient aussi tenté, sans succès, de piller la résidence d’un député provincial sortant, candidat-député national sur la liste du parti présidentiel (le Parti du peuple pour la reconstruction et le développement).

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