RDC: les candidats Kengo, Mbusa et Bombole demandent un nouveau scrutin présidentiel

Boulevard du 30 juin à Kinshasa, les premières réactions après l’annonce provisoire des résultats de l’élection  présidentielle en RDC, le 09/12/ 2011. MONUSCO / Myriam AsmaniBoulevard du 30 juin à Kinshasa, les premières réactions après l’annonce provisoire des résultats de l’élection présidentielle en RDC, le 09/12/ 2011. MONUSCO / Myriam Asmani

Boulevard du 30 juin à Kinshasa, les premières réactions après l’annonce provisoire des résultats de l’élection présidentielle en RDC, le 09/12/ 2011. MONUSCO / Myriam Asmani

Léon Kengo, Antipas Mbusa et Adam Bombole, tous trois candidats à la présidentielle demandent l’annulation du scrutin du 28 novembre et la tenue de nouvelles élections. Dans une déclaration conjointe publiée mercredi 14 décembre, les trois candidats demandent la mise en place d’un gouvernement de transition pour organiser les nouvelles élections qu’ils demandent.

Ces opposants réclament une concertation des candidats à l’élection présidentielle, des leaders de la classe politique et de la société civile pour élaborer «un calendrier réaliste pour l’organisation de nouvelles élections démocratiques, transparentes et crédibles».

Ils proposent la formation d’un gouvernement de transition dont les membres s’engageraient à ne pas être candidat aux nouvelles élections ainsi que la médiation et l’accompagnement de la communauté internationale tout au long du nouveau processus.

Les mêmes candidats avaient déjà demandé l’annulation du scrutin au lendemain de sa tenue au motif qu’il était émaillé de «graves manquements et irrégularités»

Les résultats provisoires annoncés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), vendredi 9 décembre, donnent Joseph Kabila gagnant avec 48,95 % des suffrages devant Etienne Tshisekedi, 32,33%.

Les missions d’observation internationales ont dénoncé dans leurs rapports un scrutin « émaillé d’irrégularités » et un processus de compilation des résultats qui « manquaient de transparence et de crédibilité ».

Le président proclamé, Joseph Kabila a reconnu des « erreurs » lors de la présidentielle du 28 novembre mais a estimé que ces erreurs ne jettent pas de doute sur la crédibilité des élections.

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