Corruption des agents électoraux: Jacques Djoli promet des poursuites aux coupables

Jacques Djoli. Radio Okapi/ Ph. John BompengoJacques Djoli. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Jacques Djoli. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

«Tous ceux  qui se seront compromis durant les élections seront traduits en  justice. Dans ce lot se trouveraient même des députés car la publication partielle des résultats n’est pas opposable à la justice», a déclaré le  vice-président dela Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Jacques Djoli, au cours d’un point de presse ce samedi 15 janvier à Kananga.

Au terme de son séjour de 48 heures au Kasaï-Occidental, Jacques Djoli a déclaré:

«Ceux qui auront, directement ou indirectement donner ou promis de l’argent, des biens, des avantages quelconques aux membres de bureaux de vote, de dépouillement ou de compilation sont passibles de six mois à cinq ans de servitude pénale et des amandes. Au regard des observations, qui sont les nôtres, nous saisirons le parquet [général de la République]...»   

Ceux qui ont usé de menaces, de violence, «des injures, des voies de fait pour influencer le choix des électeurs seront traduits devant les cours et tribunaux», a-t-il poursuivi.

Toute personne qui falsifie le relevé de dépouillement ou le procès verbal des opérations électorales est passible de servitude pénale de cinq ans et d’une amende allant de deux cent mille à un million de francs congolais (920 USD), a rappelé le vice-président de la Ceni, citant l’article 95 de la loi électorale.  

Pendant son séjour dans cette province, Jacques Djoli a eu des entretiens avec  les acteurs de la vie politique et a visité quelques Centres locaux de compilation des résultats (CLCR). Il dirigeait dans cette province l’une des missions déployées parla Cenià travers le pays pour enquêter sur les allégations d’irrégularités dans les travaux des CLCR.

Réagissant à la demande des évêques d’intégrerla Société civile au sein de la Ceni, il a marqué son accord. Mais, il s’est dit réservé sur la provenance de ces membres; car, d’après lui, il existe deux sociétés civiles en RDC: l’ancienne et la nouvelle.

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