Le ministre de l’Energie invite la Snel et la Regideso à améliorer leurs taux de desserte

Vue aérienne du barrage hydroélectrique Inga 2 (SNEL). Sur cette photo: le canal, le barrage, les conduites forcées, et la centrale (2005)Vue aérienne du barrage hydroélectrique Inga 2 (SNEL). Sur cette photo: le canal, le barrage, les conduites forcées, et la centrale (2005)

Vue aérienne du barrage hydroélectrique Inga 2 (SNEL). Sur cette photo: le canal, le barrage, les conduites forcées, et la centrale (2005)

«Il n’est pas normal que le taux de desserte soit très faible, pendant que le pays est assis sur des potentialités énormes en eau et en hydroélectricité.» C’est ce qu’a déclaré, jeudi 19 janvier, le ministre de l’Energie, Gilbert Tshongo au cours d’un atelier à l’intention des experts dela Société nationale de l’électricité et de la Régie de distribution d’eau (Regisedo).

Gilbert Tshongo a invité la Snel et la Regideso, deux entreprises étatiques, à élaborer chacune un programme d’action pour améliorer la desserte en électricité et en eau potable sur une période allant de 2012 à 2016.

Régissant à l’appel du ministre de l’Energie, le secrétaire général de la Regideso, Jean-Pierre Engau, dit envisager la signature d’un contrat de performance avec l’Etat congolais pour que ce dernier paie régulièrement sa contribution de 40 %  sur les factures de fourniture d’eau.

Ce contrat de performance, a soutenu Jean-Pierre Engau, permettrait d’améliorer la desserte en eau potable en République démocratique du Congo (RDC).

Pour aboutir à cet objectif, la Regideso tient aussi à signer un contrat de service avec un opérateur privé expérimenté sous le financement de la Banque mondiale (BM), afin de placer des compteurs pour ses abonnés domestiques et au niveau des installations de ses unités de production pour connaître la production réelle de l’entreprise, a-t-il poursuivi.

La Regideso compte aussi réactiver tous les raccordements inactifs qui constituent des points de fraude d’eau occasionnant une perte financière, a ajouté Jean-Pierre Engau.

Le ministre Tshiongo avait lancé, jeudi 26 mai, un programme d’extrême urgence pour stopper la dégradation de la desserte en eau potable et en électricité dans la ville province de Kinshasa. Le coût global de ce programme est évalué à plus de 55 millions de dollars américains, repartis comme suit:

  • environ 51 millions US pour la Snel
  • au moins 4 millions US pour la Regideso

Ce programme devrait, au bout de sept mois, durée prévue du moins pour la Snel, permettre l’application des solutions adéquates aux perturbations constatées dans la distribution de l’énergie électrique pour une amélioration rapide.

Quant à la Regideso, Gilbert Tshiongo avait annoncé, entre autres, l’amélioration de la desserte en eau potable dans la partie ouest de la capitale, notamment dans ces trois communes:

  • Ngaliema,
  • Selembao et
  • MontNgafula.

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