Kasaï-Oriental: l’action humanitaire jugée inefficace par manque de données

Une vue aérienne de la ville de Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental (RDC).  Panoramio.com/Ph. VINCENT FrancoisUne vue aérienne de la ville de Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental (RDC). Panoramio.com/Ph. VINCENT Francois

Une vue aérienne de la ville de Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental (RDC). Panoramio.com/Ph. VINCENT Francois

L’action humanitaire est modique au Kasaï-Oriental. Les bureaux des humanitaires ferment alors que les besoins sont énormes. Le chargé des affaires humanitaires à Ocha, Séraphin Kazadi a déploré cette situation, mercredi 9février, à Mbuji-Mayi (chef-lieu du Kasaï-Oriental) à l’occasion du lancement du plan d’action humanitaire 2012 dans cette province.

Selon lui, les besoins humanitaires ne sont pas bien identifiés. Ce qui rend médiocre l’action sur terrain. La coordination de la société civile reconnaît la situation et craint que la population ne bénéficie pas assez des aides cette année.

«Ce qui est à déplorer est que l’information ne parvient pas à ceux là qui rendent disponibles les moyens pour aller aux secours des personnes dans le besoin», a affirmé le président de la coordination de la société civile du Kasaï-Oriental, Me Kaswaswa.

Par manque de données complètes, par exemple, la coordination de l’assistance humanitaire de la province du Kasaï-Oriental n’est pas en mesure de planifier la distribution de l’aide en faveur des 3000 déplacés internes, des expulsés d’Angola et des personnes retournées de Kamina.

Le Comité permanent inter-agences et la province du Kasaï-Oriental s’engagent à harmoniser les données et à les transmettre dans le délai à la coordination de l’aide humanitaire afin de faciliter son action.

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