Kisangani : fin du contrôle de la paie des primes de risque des professionnels de santé

Des élèves infirmières marchent ce 12/05/2011 à Kinshasa, lors du défilé marquant la journée internationale des infirmiers. Radio Okapi/ John BompengoDes élèves infirmières marchent ce 12/05/2011 à Kinshasa, lors du défilé marquant la journée internationale des infirmiers. Radio Okapi/ John Bompengo

Des élèves infirmières marchent ce 12/05/2011 à Kinshasa, lors du défilé marquant la journée internationale des infirmiers. Radio Okapi/ John Bompengo

La commission provinciale de paie a clôturé le contrôle des opérations de paie des primes de risque des administratifs et professionnels de santé le vendredi 09 mars 2012 à Kisangani en Province Orientale. La commission de contrôle a été instituée le mois dernier par le ministre du budget. Le but est de restructurer et renforcer le mécanisme d’encadrement et de contrôle des opérations de paie en provinces et éviter les contestations qui interviennent généralement après la paie de la prime de risque des infirmiers, administratifs  et autres professionnels de la santé.

L’intersyndicale de la fonction publique a été associée à la commission de contrôle, une démarche impérieuse selon le chef de la division provinciale du budget, Simon Pierre Lisoya : « Les syndicalistes sont l’œil et l’oreille de leurs syndiqués, les agents et fonctionnaires de l’Etat. Voilà pourquoi ils se devaient de contrôler les effectifs ou la rémunération ».

Cette opération a concerné près de trois mille personnes. Au cours de ce contrôle, les administratifs et professionnels de santé ont exhibé leurs commissions d’affectation, la carte de service et carte d’électeur.

Un infirmier interrogé par Radio Okapi à Kisangani a dit attendre des changements positifs de ce contrôle : «  Nous avons des grandes difficultés. Ceux qui ne travaillent pas touchent de l’argent et nous qui travaillons estimons que nous gagnons peu d’argent. Avec ce projet, nous allons voir l’infirmier revalorisé ».

L’intersyndicale qui dénonce la prise en charge par l’Etat des agents engagés dans le secteur privé, espère également que les choses vont changer.

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