RDC: le président de l’Ecidé accuse le régime en place de vouloir déstabiliser Diomi Ndongala

Martin Fayulu

Le président du parti de l’opposition, l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (Ecidé), Martin Fayulu Madidi accuse le régime de Kinshasa de vouloir signer l’arrêt de mort politique de Diomi Ndongala, président de la Démocratie chrétienne (DC).

«L’affaire de viol n’est qu’une cabale montée pour le déstabilise», a déclaré Martin Fayulu au cours d’un point de presse tenu samedi 30 juin à Kinshasa par la plate-forme politique, les Forces acquises au changement (FAC).

Pour le président de l’Ecidé, «Eugène Diomi Ndongala mérite un traitement digne et il doit bénéficier de la présomption d’innocence».

Martin Fayulu a indiqué qu’en réalité le régime en place reproche à Eugène Diomi d’avoir organisé, samedi 23 juin dernier en la Cathédrale Notre-Dame du Congo, la messe en mémoire des victimes de la guerre dans l’Est de la RDC.

«Diomi a organisé une messe en la Cathédrale Notre Dame du Congo où il a invité Etienne Tshisekedi et le pouvoir en place a vu comment les gens ont répondu et voilà la cause de cet arrêt de mort. Nous demandons à ce gens de nous dire la vérité, rien que la vérité parce qu’on nous présente un scénario qu’un enfant, même de sept ans, ne peut pas croire», a dénoncé Martin Fayulu.

Le président de l’Ecidé a, par ailleurs, qualifié l’affaire Diomi d’«un coup monté et manqué».

Le procureur général de la République, Flory Kabange Numbi, a déjà lancé une action en justice contre l’opposant Eugène Diomi Ndongala qu’il accuse de viol sur des mineures dans ses bureaux de travail à la Gombe.

Selon le Parquet général de la République, qui instruit le dossier, les faits remontent à plus d’une semaine lorsque le président de la DC aurait invité dans ses bureaux dans la commune de la Gombe, les deux filles pour partager un verre. Il leur aurait donné des stimulants pour les violer ensuite, a indiqué la même source.

Le parti de Diomi, la Démocratie chretienne, avait publié un communiqué indiquant que son président est porté disparu depuis le mercredi 27 juin matin. Pour ce parti de l’opposition, Diomi Ndongala a tout simplement été enlevé par les services de sécurité.

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