Kampala: les chefs d'Etats de la CIRGL regrettent l'avancée du M23 à Rutshuru

Les présidents rwandais, Paul Kagame, et congolais, Joseph Kabila

Les chefs d’Etats et de gouvernements de la Conférence de la région des Grands lacs (CIRGL) ont constaté, lundi 8 octobre au cours du IVè sommet de Kamapala (Ouganda), avec regret, l’avancée du M23 dans la conquête de nouvelles localités du territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).

Ils ont accordé un délai de deux semaines à l’équipe militaire d’évaluation pour mettre en place les procédures opérationnelles en vue du déploiement de la Force internationale neutre à déployer à la frontière entre la RDC et le Rwanda.

Quatre pays dont les identités n’ont pas été révélées, présents au XIVè sommet de Kampala (Ouganda), ont promis de faire connaitre dans le meilleur délai leur nature et degré de contribution pour matérialiser cette force.

Les chefs d’Etats et de gouvernements ont également recommandé au président en exercice de la Conférence internationale de la région des Grands lacs (CIRGL), l’Ougandais Yoweri Kaguta Museveni, de contacter d’autres pays d’Afrique afin d’apporter leurs contributions.

La CIRGL dit avoir le mandat de passer en action, si la situation se détériorait sur terrain,  en attendant d’autres interventions.

«Nous avons aussi constaté qu’il existe un mandat régional pour agir. Si la situation sur terrain exige une exigence d’actions opérationnelles, avec ce mandat régional, il y a lieu de pouvoir agir, en attendant que l’Union africaine et les Nations unies puissent se prononcer», a rassuré le secrétaire général de la CIRGL, le Congolais Ntumba Lwaba.

Selon les Etats de la CIRGL, la taille de la Force internationale neutre sera composée de 4 000 hommes.

Pour sa part, le représentant spécial du secrétaire général des Nations-unies en RDC, Roger Meece, a exprimé la volonté des Nations unies d’accompagner la CIRGL dans son processus de l’opérationnalisation de la Force neutre.

«Nous avons nos personnels sur terrain ainsi qu’un officier envoyé par New-York pour travailler ensemble avec l’équipe et donner le conseil  et offrir l’appui logistique», a rassuré le patron de la Monusco.

Pour Meece, il ne s’agit pas seulement du concept opération mais de plusieurs aspects de la situation dans l’Est de la RDC y compris la situation humanitaire.

Ecoutez l’entretien de Roger Meece:

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