Kinshasa : l’UDPS aurait maintenu des journées « occupation des rues » pour rencontrer François Hollande

Etienne Tshisekedi, président de l’UDPS. Photo udpsonline.com

Prévue pour le mardi 9 octobre, la « journée ville morte » annoncée fin septembre par l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a été annulée. Mais le parti de l’opposant Etienne Tshisekedi a maintenu le programme « d’occupation des rues, avenues et boulevards » ainsi que celui d’accompagnement de son président à la rencontre avec François Hollande samedi 13 octobre, comme le souligne un communiqué de ce parti signé par son secrétaire intérimaire, Bruno Mavungu Puati. Par ailleurs, l’UDPS dénonce une tentative de l’assassinat de son président par des militaires, le lundi  dernier.

Selon ce document, l’organisation de la « journée ville morte » reportée sera fixée à une «date proche». L’UDPS justifie ce report par «la demande des forces vives de la nation pour recadrer les actions par elle initiées».

Dans l’agenda de François Hollande à Kinshasa, il a prévu de rencontrer l’opposition congolaise, notamment le président de l’UDPS, Etienne Tshisekedi lors de son séjour samedi 13 octobre au siège de l’Ambassade de France en RDC. Les militants de ce parti sont mobilisés pour cette rencontre. Des badges et autres drapelets sont vendus dans la ville pour un tête-à-tête entre les deux personnalités.

Mais des sources policières affirment que ces manifestations n’auront plus lieu, expliquant que l’UDPS y aurait renoncé.

Un haut cadre de ce parti a été vu lundi 8 octobre dans les après-midi au bureau du commissaire général de la Police, Charles Bisengimana. Il serait parti lui assurer que son parti ne manifestera plus pendant le sommet de la Francophonie, renseignent des témoins.

Par ailleurs, l’UDPS dénonce une tentative d’assassinat d’Etienne Tshisekedi par trois éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), lundi 8 octobre.

Ces derniers, bien armés, auraient franchi toutes les barrières avant d’arriver à la résidence de Tshisekedi. Ils auraient été appréhendés par les militants de l’UDPS puis livrés à l’auditorat militaire, ont affirmé des sources de ce parti.

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