La police a dispersé, vendredi 1er février, une manifestation des déplacés qui avaient quitté le camp de Kanyarucinya lors de la dernière offensive des rebelles du M23 contre la ville de Goma en novembre dernier. Cinq personnes ont été blessées. Ces déplacés réclamaient leur identification dans le camp de Mugunga 3 où ils vivent désormais. Une fois identifiés comme déplacés de ce camp, ils pourront recevoir les vivres et non-vivres distribués par les humanitaires.
Selon le coordonnateur du service provincial de la protection civile, Joseph Makundi, ces personnes se sont installées au camp Mugunga 3 sans l’avale des différents services impliqués dans la gestion des camps de déplacés.
Il affirme que ces déplacés devaient attendre leur identification avant de quitter les écoles autour de Goma où ils étaient regroupés après leur départ de Kanyarucinya.
A en croire la même source, un espace a été réservé pour ces déplacés dans le camp Mugunga 1. Joseph Makundi explique le retard pris par leur identification à leur arrivée non prévue à Mugunga 3 où ils ne bénéficient pas d’assistance humanitaire.
Le responsable du service de la protection civile ajoute pourtant qu’environ trois mille cent soixante-deux anciens déplacés de Kanyarucinya ont déjà été installés à Mugunga 1.
Le Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) et ses partenaires assurent cependant qu’ils réfléchissent sur la manière d’apporter rapidement de l’aide au groupe resté à Mugunga 3.
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