Dialogue national: le Renadhoc réclame une facilitation assurée par Denis Sassou Nguessou

Denis Sassou Nguesso, président de la République du Congo (Photo blancspot.com)

Le Réseau national des ONG des droits de l’homme de la RDC (Renadhoc) est favorable à un dialogue national organisé « par une personnalité neutre qui encouragerait la participation de toutes les sensibilités politiques congolaises ». Son secrétaire exécutif, Fernandez Murhola, a déclaré, mardi 19 février, que ce dialogue doit être organisé à Brazzaville sous la direction du président congolais Denis Sassous Nguessou.

L’organisation d’un dialogue national a été annoncée par le chef de l’Etat de la RDC, Joseph Kabila, lors de son message de vœux à la nation « pour consolider la cohésion nationale ». Mais certains partis de l’opposition, comme l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d’Etienne Tshisekedi, ont annoncé leur refus de participer à ces assises. D’autres, comme le Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba, ont conditionné leur participation par l’implication d’un médiateur international.

« Ça ne servira à rien de faire un dialogue où il n’y aura pas Tshisekedi, Kamerhe ou Mosengwo. Si nous allons aujourd’hui au dialogue, les trois premières forces de l’opposition ne participent pas, ça n’aura pas un impact », a déclaré Fernandez Murhola.

Selon lui, Denis Sassou Nguessou sera un bon facilitateur du fait « de sa maîtrise parfaite des tous les acteurs politiques de la RDC ».

 

Par ailleurs, le Renadhoc plaide pour la mise en place, à l’issue du dialogue, d’un nouveau gouvernement composé « de meilleurs des Congolais ».

Ce réseau d’ONG souhaite que le dialogue national se penche « sur toutes les questions de la vie nationale en évaluant la gouvernance globale du pays ».

Interrogé le 14 février dernier sur la possibilité d’organiser un dialogue national à l’étranger, un cadre de la Majorité présidentielle, Jean-Marie Labila, a déclaré que le temps des conciliabules « pour se partager le pouvoir à partir de l’étranger, comme ce fut le cas à Sun City, est révolu ».

Selon lui, « on ne peut pas denier au chef de l’Etat la qualité de convoquer ce dialogue ».

«Le seul initiateur de ces concertations, c’est le Président de la République qui leur donnera leur forme définitive », a affirmé, pour sa part, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende.

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