Kinshasa : les constructions anarchiques pourraient occasionner les érosions sur le campus de l’Unikin

Une vue de la Faculté des Lettres à l’Unikin, 18 janvier 2011.

Le campus de l’Université de Kinshasa est menacé par trente têtes d’érosion. Ces glissements de terrain sont provoqués par les maisons construites anarchiquement au quartier Kindele entre le plateau des étudiants de l’Université de Kinshasa (Unikin) et le CNPP, affirme le secrétaire général académique de l’Unikin.

Selon cette autorité académique, l’autorité publique avait autorisé le lotissement d’une partie du terrain de l’Unikin pour faire à l’insécurité dans ce secteur où opéraient beaucoup de bandits. Cette décision avait suscité des protestations du ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire (Esu) et des autorités académiques de cette université qui redoutaient déjà les érosions, indique la même source.

Les deux cents habitations construites dans les localités Muketala et Saya au quartier Kindele  sont aussi menacées. Elles pourraient être emportées par la pluie. Ces maisons sont construites sur des terrains sablonneux en pente ou sur des collecteurs d’eau de l’Unikin. Ce quartier ne dispose pas d’avenue, de canalisation d’eau ou de voies d’accès pour véhicules.

Les têtes d’érosions menacent aussi de couper la route de Kimwenza en deux entre l’arret «  trafic » de l’Unikin et les cliniques universitaires.

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