Kinshasa : Transco réalise environ 300 dollars de recettes quotidiennes par bus

Des nouveaux bus du gouvernement le 3/07/2013 opérationnels sur des avenues de Kinshasa. © Photo Don John Bompengo

Au moins cinq cent cinquante tickets sont vendus par jour dans chaque bus Transco. Un ticket revenant à cinq cents Francs congolais, la recette journalière équivaut donc à environ deux cent soixante-quinze mille Francs congolais (près de 298 dollars américains). Le directeur général de cette société de transport public-privé, Jacques Henriquet, qui a livré ces chiffres jeudi 25 juillet, est satisfait du travail réalisé par son entreprise quatre semaines après le lancement de ses activités.

Actuellement, Transco compte soixante bus sont sont en circulation et desservent quatre lignes : Gare centrale-Kitambo Magasin, Gare centrale-UPN en passant par Binza-Delvaux, Gare centrale-Ngiri-Ngiri et Gare centrale-Lemba Terminus.

« Les recettes ont reçu un véritable élan depuis 48h notamment avec la ligne de Lemba qui est une ligne qui marche extrêmement bien », explique Jacques Henriquet.

Seize nouveaux bus ont été mis en circulation, mercredi 24 juillet, sur la ligne reliant le Centre ville de Kinshasa à la commune de Lemba, à l’Est de la capitale. Comme pour les lignes inaugurées en juin dernier, le tarif de la course est de 500 Francs congolais (environ 0.5 dollar américain) quel que soit le trajet.

Plusieurs lignes ne sont pas encore desservies et la population se plaint de la lenteur que met Transco pour ouvrir de nouveaux itinéraires.

Jacques Henriquet a indiqué que sur conseil de la Régie autonome des transports de Paris (RATP), sa socité va prendre au moins un mois pour former les conducteurs. De plus, les lignes restantes seront lancées progressivement mais pas toutes en même temps.

Le gouvernement provincial a également acquis 70 bus pour le transport public. Jacques Henriquet affirme que son entreprise est en discussion avec le gouvernement provincial pour étudier la faisabilité du partage des lignes.

« Nous n’avons qu’une préoccupation. Ce que l’offre de transport soit la plus large possible, plutôt que de se concurrencer sur les mêmes lignes », souligne Jacques Henriquet.

Il assure par ailleurs qu’un lot de pièces de rechange va progressivement arriver à Kinshasa pour prévoir le problème d’amortissement des véhicules.

Les Kinois ont bien accueilli Transco dont les bus offrent un confort que ne procure pas les taxi-bus de Kinshasa qui sont souvent en mauvais état technique.

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