« Nous sommes entrain de retrouver progressivement la paix et nous irons jusqu’au bout », a déclaré à l’administrateur du territoire de Pweto, Célestin Ngombe à la mission mixte compose des membres du personnel de la Monusco et du gouvernement congolais. cette délégation a bouclé sa mission trimestrielle dans cette contrée lundi 29 juillet.
Selon des sources de l’armée, un tiers du territoire de Pweto échappe encore au contrôle des autorités civiles et militaires contre deux tiers du territoire auparavant. Selon ces sources, ces résultats ont été obtenus grâce aux efforts engagés par l’armée contre la milice Maï-Maï.
Le trafic routier est rouvert sur les route de Pweto et Moba, qui deviennent peu à peu accessible à la population contrairement au tronçon de Pweto-Kasenga vers Lubumbashi. Alors qu’il y a six mois, les groupes Maï-Maï empêchaient la population de vaquer à ses occupations.
Aujourd’hui, elle peut se déplacer à 50 km de Pweto pendant que les miliciens ne lui permettaient pas de dépasser les 17 km aux alentours.
« Les produits de champs proviennent de l’intérieur, de Manono, de Mitwaba. Partout il y a des fronts de militaires et ceux des Maï-Maï. Toutes les activités commerciales sont paralysées et il ne reste qu’un mois pour la rentrée scolaire. Tout ne va pas mieux encore », témoigne un habitant.
Les Forces armées de la RDC (FARDC) affirment de leur côté avoir multiplié les opérations contre les groupes Maï-Maï. Le dernier cas signalé a eu lieu au village de Kato, à 93 km à l’Ouest de Pweto. Les affrontements avaient fait deux morts du côté de Maï-Maï. Une dizaine de femmes prises en otages par les miliciens en avril dernier ont été libérées lors d’une autre attaque de l’armée.
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