Un obus tombé sur Goma provenait de la zone occupée par le M23, affirme la Monusco

Des manifestants transportent le corps d’une adolescente tuée par un obus samedi 24 août 2013 à Goma. Photo Facebook

Le chef de bureau de la Monusco au Nord-Kivu a affirmé, jeudi 29 août au cours d’une conférence de presse, qu’un obus tombé à Goma et deux autres au Rwanda provenaient de la zone occupée par la rébellion du M23.

Il confirme le bilan d’une personne tuée et de plusieurs autres blessées, invitant la population locale à vivre ensemble et à ne pas s’attaquer «aux populations rwandophones».

Pour sa part, le porte-parole militaire au Nord-Kivu, colonel Olivier Hamuli, a assuré que les Forces armées de la RDC (FARDC) gardaient leurs positions depuis le déclenchement des hostilités, à Kibati, à une quinzaine de kilomètres au nord de Goma.

Les détonations d’obus entendues dans la matinée de ce jeudi autour de Goma ont créé la panique au sein de la population. 

Malgré la peur, les activités sociales et économiques tournent normalement dans la ville, où les bus et taxi-motos qui assurent le transport en commun, sont visibles sur les routes. 

Les magasins, boutiques et les banques sont également ouverts dans la capitale provinciale du Nord-Kivu ; malgré la reprise des combats entre FARDC et rebelles du M23, à Kibati. Le mouvement rebelle a été formellement mis en cause pour ces tirs visant les populations civiles. 

Les précédents obus ont été lancés sur Goma jeudi et dimanche derniers, faisant six morts selon les autorités provinciales.

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