Il ne revient pas à la Monusco seule de mettre fin aux violences en RDC, selon Mounoubaï

Conférence de presse de l’Onu le 28/08/2013 à Kinshasa, animée par le patron de la Monusco, Martin Kobler. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

«Le représentant spécial [du Secrétaire général des Nations unies en RDC] dit toujours que nous allons prendre des actions avec les Congolaises, les Congolais et le gouvernement de la RDC. Il ne s’agit pas pour la Monusco de prendre seule les actions qu’elle pense nécessaires ou bonnes pour la RDC», a déclaré mercredi 2 octobre le porte-parole de la Mission de l’Onu en RDC(Monusco). Il commentait ainsi le message du chef de la Monusco, le diplomate allemand Martin Kobler, à l’occasion de la journée internationale de la non-violence.

Au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la monusco, Madnodge Mounoubaï a transmis le message du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC :

«Martin Kobler a déclaré, et je le cite : « il n’y a pas de demi-violence, il ne doit donc pas y avoir de demi-mesure dans la lutte contre la violence. Mettre fin à la violence sous toutes ses formes et, en priorité, au terrorisme sexuel nécessite l’énergie de tous à chaque instant. C’est pour cela que je souhaite que nous marchions ensemble, les Congolaises et les Congolais, le gouvernement congolais et l’ensemble de la communauté internationale vers une société non violente », fin de citation. »

Le Représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC a aussi publié ce message sur twitter.

Il n’y a pas de demi-violence ; il ne doit donc pas y avoir de demi-mesure dans la lutte contre la violence. #NonViolence #JINV #Ghandi - mk

— Martin Kobler (@KoblerSrsg) October 2, 2013

Selon le porte-parole de la Monusco, Martin Kobler a notamment insisté sur le rôle du peuple congolais et de ses dirigeants dans la lutte contre les violences en RDC. Pour lui, la communauté internationale n’est là que pour appuyer les actions de la RDC.

«Il faut qu’il y ait un effort national qui vienne de tous et la communauté internationale va soutenir ça», a-t-il insisté.

Toujours à l’occasion de cette journée, le secrétaire général de Nations-Unies, Ban Ki-Moon, a déclaré, pour sa part, qu’il faut du courage pour faire front à ceux qui font recours à la violence pour imposer leur volonté ou leurs convictions.

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