RDC : Jacob Zuma salue l’action de l’armée et de la Monusco pour ramener la paix

Le président sud-africain, Jacob Zuma, a salué l’offensive des militaires congolais appuyés par la brigade d’intervention de la Monusco pour le rétablissement de la paix dans la partie Est de la RDC. « Trop c’est trop, le temps pour la paix c’est maintenant », a-t-il déclaré ce mardi 29 octobre à Kinshasa devant les deux chambres du parlement.

Appuyée la brigade d’intervention de la Monusco, l’armée congolaise a repris plusieurs localités des mains des rebelles du M23 à la suite des combats qui les ont opposé depuis le vendredi 25 octobre dernier contre le mouvement du 23 mars (M23).

Pour Jacob Zuma, « il est temps que la partie Est de la RDC retrouve la paix et la sécurité ».

Dans son discours, le président sud-africain Jacob Zuma a expliqué que son pays était préoccupé par les conflits dans l’Est de la RDC. Cette partie du pays est en proie à l’activisme de nombreux groupes armés nationaux comme étrangers depuis près de deux décennies.

« Nous déplorons les civils qui meurent, la perte immense de la vie humaine, la souffrance des hommes et le déplacement de plus d’un million de personnes », a-t-il lancé.

Le chef d’Etat sud-africain a également réaffirmé l’engagement de son pays à rester aux côtés de la RDC pour l’aider à surmonter ces défis.

Jacob Zuma a également mis en garde ceux qui défieraient les efforts de la communauté internationale en insécurisant l’Est congolais.

Coopération économique

Dans son adresse, Jacob Zuma a aussi salué la coopération bilatérale entre l’Afrique du Sud et la RDC.

Il s’est notamment félicité  de l’accord conclu entre les deux pays pour la réalisation du projet hydroélectrique du grand Inga (Inga III). Ce traité a été signé par les ministres congolais et sud-africain de l’Energie.

Ce contrat prévoit l’achat par l’Afrique du Sud de 2 500 MegaWatt (MW), soit plus de la moitié de la capacité totale du projet Inga III évalué à 4 800 MW.

La construction du barrage d’Inga III pourrait coûter autour de 8,5 milliards de dollars, selon le gouvernement congolais. Le coût total est évalué à 12,5 milliards de dollars compte tenu des frais connexes. Le début des travaux est prévu pour en octobre 2015 et la mise  en service d’Inga III pourrait intervenir entre 2020 et 2021.

Lire aussi sur radiookapi.net: