La RDC doit relever le défi d'améliorer la gouvernance, selon la Banque mondiale

Siège de la Banque mondiale

La RDC doit améliorer sa gouvernance afin de faire face à ses besoins. C’est le directeur sectoriel de la macro-économie et de la gouvernance de la Banque mondiale pour la région des grands lacs, Albert Zeufack qui l’affirme dans une interview accordée à Radio okapi jeudi 19 décembre. Albert Zeufack déclare que la Banque mondiale n’a jamais développé un pays mais qu’elle contribue plutôt au développement des pays qui veulent se développer.

Le directeur sectoriel de la macro-économie et de la gouvernance de la Banque mondiale pour la région des grands lacs a expliqué qu’il faut que le pays s’organise d’abord afin de résoudre ses problèmes fondamentaux. C’est à ce moment seulement que cette institution les y accompagne.

« Les besoins de la RDC sont immenses. La Banque mondiale ne peut apporter qu’une petite contribution », souligne-t-il.

La Banque mondiale a identifié trois défis que la RDC doit relever :

  • diversifier l’économie ;
  • développer le capital humain en investissant dans le secteur de l’éducation ;
  • améliorer la gouvernance.

Selon Albert Zeufack, la mauvaise gestion du secteur minier, secteur moteur de l’économie congolaise, occasionne un manque à gagner pour le pays. Les contrats sont souvent mal négociés ou sous négociés, ce qui fait perdre beaucoup d’argent au trésor :

« Vous avez certainement appris que le rapport de Koffi Annan identifie près d’un milliard quatre cents millions de dollars perdus par la RDC suite à la mauvaise négociation de cinq contrats miniers seulement », rappelle le directeur de la Banque mondiale.

Albert Zeufack pense que si tous les contrats étaient bien négociés dans l’intérêt du pays, celui-ci s’en sortirait mieux.

 

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