RDC : la Ceni forme ses cadres en prévision des prochaines élections

De gauche à droite,en avant plan, un groupe des femmes entrain de s’enregistrer devant un operateur de la CENI ce 7/05/2011 à Kinshasa, pour l’obtation de la nouvelle carte d’électeur. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a débuté lundi 3 février à Kinshasa une formation à l’intention de ses secrétaires exécutifs provinciaux et ses cartographes afin de «parfaire le processus électoral en RDC». Pendant six jours, les participants vont apprendre à fiabiliser les fichiers électoraux, stabiliser la cartographie des sites de vote et maitriser les outils permettant de prévenir et de gérer les conflits électoraux. 

L’objectif de cette formation, selon la Ceni, est de rapprocher les sites de vote de la population et de réduire le nombre de noms omis sur les listes électorales.

Onesime Kikatula, le rapporteur adjoint de la Ceni estime que cette session de formation est indispensable pour corriger les irrégularités constatées lors des élections de 2011.

La Ceni a recruté des coordonnateurs provinciaux du terrain et des experts techniciens cartographes d’universités, du ministère des Travaux publics et infrastructures et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Après cette formation technique, ces cadres seront déployés sur terrain afin de produire le fichier électoral fiable et des cartographies opérationnelles stables.

«Le problème de cartographie et de fichier électoral est une des zones vulnérables du cycle électoral. L’opération consiste justement à fiabiliser la liste des électeurs. Si les préposés commis à cette tâche sont bien formés, ils vont éviter les erreurs et corriger toutes les discontinuités qu’on a trouvé dans ce fichier là», a assuré le rapporteur de la Ceni.

L’enjeu majeur pour la Ceni est de faire en sorte que les électeurs sachent, plusieurs jours à l’avance, dans quel site ils devront voter, afin de rendre crédibles et transparentes les prochaines élections. Lors des élections présidentielle et législatives de 2011, beaucoup de bureaux de vote étaient soit mal localisés soit simplement inexistants.

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