Katanga: CMSK dément la mort de 3 personnes qu’auraient tuées ses gardes

Des creuseurs clandestins dans une mine de cuivre de la Chemaf à Lubumbashi (Décembre 2012)

La Compagnie minière du Sud du Katanga (CMSK) dément les allégations des creuseurs clandestins, accusant les policiers qui sécurisent sa concession de Kawama d’avoir tué trois villageois le samedi 24 juin dernier. Ces creuseurs accusent ces gardes d’avoir tiré des coups de feu pour tenter de les disperser pendant leur incursion dans la mine.

Les balles auraient tué trois habitants d’un village environnant. CMSK dément ses informations, accusant les creuseurs clandestins d’user de la violence pour pénétrer illégalement dans sa concession afin d’exploiter du cuivre et du cobalt.

« Ils viennent avec des pierres, des barres de mines. Nous avons amassé beaucoup de cas de nos agents qui sont fracturés par les creuseurs », affirme Yannick Lumbu, responsable de la sécurité de l’entreprise minière.

De leur côté, les creuseurs clandestins se défendent de toute violence. Ils reconnaissent pénétrer dans le site minier avec « des instruments de travail ».

En fait, ces creuseurs sont munis de barres de mine, de houes, de pelles et d’autres instruments pour extraire des minerais dans cette mine qui appartient à CMSK.

Yannick Lumbu affirme que ces creuseurs pénètrent souvent dans les mines en début de soirée. Mais, ajoute-t-il, il arrive qu’ils s’y rendent dans la matinée, munis « de barres de mine et de pierres ».

Interrogé sur les coups de feu tirés par les policiers, Yannick Lumbu parle plutôt de « sommation policière » pour disperser les creuseurs clandestins. Il nie la mort de trois personnes qui auraient reçu les balles de la police.

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