Grands Lacs : James Swan invite tous les signataires à respecter l’accord d’Addis-Abeba

(En avant-plan de G.à.D) Salva Kiir, président du Soudan du Sud, Joseph Kabila président de la RDC, Jakaya Kikwete président de la Tanzanie, Yoweri Museveni président de l’Ouganda, Nkosazana Dlaminini Zuma présidente de la commission de l’Union africaine et Paul Kagame président du Rwanda à la clôture du VIIè sommet extraordinaire de la CIRGL à Kampala (Jeudi 5 septembre 2013)

« Il faut que tous les signataires respectent leur engagement à travers l’accord-cadre de paix et de sécurité. Et c’est le message que nous communiquons à tous les acteurs, y compris les Rwandais. » C’est ce qu’a déclaré lundi 7 juillet à Kinshasa l’ambassadeur américain en RDC, James Swan, à l’issue de sa rencontre avec François Muamba, coordonateur national du mécanisme de suivi de l’Accord-cadre de paix d’Addis-Abeba.

Cet accord signé en février 2013 par onze pays africains sous l’égide des Nations unies est censé restaurer la paix dans l’Est de la RDC, en proie à de multiples conflits armés depuis deux décennies. Ses signataires se sont notamment engagés à respecter la souveraineté de leurs voisins et de ne pas soutenir les groupes armés qui pillulent dans la région des Grands Lacs.

Pour James Swan, cet accord est « le document phare qui nous oriente et oriente les différents acteurs dans la région des Grands Lacs vers la paix et la sécurité ».

L’ambassadeur américain invite donc tous les signataires à respecter leurs engagements.

Alors que le M23 occupait plusieurs territoires du Nord-Kivu l’année passée, la RDC accusait le Rwanda de soutenir cette rébellion. Ce que Kigali a toujours nié. Le mouvement armé a finalement été défait en octobre 2013 par l’armée congolaise appuyée par la Monusco.

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