Le prix de l’essence est passé de 2 à 3 USD le litre à Kindu

1 litre d’essence se négocie entre 800fc à 1000fc à Moanda en République Démocratique du Congo, en mai 2013. ©Don John Bompengo

Le prix du litre d’essence est passé, dimanche 13 juillet, de 1 900 francs congolais (2, 6 dollars américains) à 3 000 francs congolais (3, 25 dollars américains), soit une augmentation de 60%, à Kindu (Maniema). Des opérateurs économiques attribuent cette situation à la carence de carburant dans les grands dépôts d’essence du chef-lieu du Maniema.

Selon le président de l’Association des revendeurs du carburant, cette hausse est également la conséquence du blocage, pendant une semaine, de la route Kisangani-Ubundu. Il explique qu’un véhicule s’est embourbé sur cette voie routière qui permet aux opérateurs d’approvisionner la ville de Kindu en divers produits.

Toutes les marchandises dont le carburant en provenance de Kisangani ne pouvaient donc pas atteindre le port d’Ubundu avant d’être acheminées à Kindu par bateau. Mais depuis dimanche la voie est dégagée et les véhicules sont arrivés à Ubundu, précise la même source.

Plusieurs sources confirment qu’une pirogue motorisée en provenance d’Ubundu accostera cet après-midi avec du carburant à Kindu.

Le conseiller économique du gouverneur du Maniema a indiqué qu’un mécanisme est à pied d’œuvre pour réglementer les prix du carburant dans cette province.

L’augmentation de prix du litre observée actuellement n’a pas encore d’incidence sur le prix des transports en commun dans la capitale provinciale du Maniema. Les motards qui assurent aussi le transport en commun menace déjà d’augmenter le prix de la course si l’autorité urbaine ne le fait pas dans les meilleurs délais.

A Kinshasa, capital de la RDC, et dans d’autres villes du pays, le prix du carburant a été revu à la hausse le week-end dernier.

Le ministre de l’Economie nationale, Jean-Paul Nemoyato Bagebole, attribue cette hausse notamment la fermeture de grandes raffineries internationales en novembre 2013 pendant près de deux mois et à la situation sécuritaire au Proche Orient qui a créé une rareté sur le marché international.

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