Vers une reprise de travail à la SNCC

Un homme passe devant des voitures de train urbain de la SNCC à la gare centrale à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le Gouvernement et la délégation syndicale de la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC) ont signé le week-end dernier à Kinshasa un pacte social, par lequel les deux parties s’engagent pour la reprise du travail après plusieurs jours de grève. Cependant, le président de la délégation syndicale, Victor Umba Ilunga, n’a pas voulu donner le mot d’ordre de reprise à partir de Kinshasa.

Les cheminots ont reçu l’assurance du Premier ministre, Matata Ponyo, qui a déclaré:

«Le pacte social n’est pas un marché des dupes. Il cimente notre engagement. Nous devons tous avoir la conviction que la SNCC constitue une colonne vertébrale pour l’économie congolaise. C’est ainsi que la délégation syndicale et l’ensemble des agents doivent compter sur le soutien total du Gouvernement. Mais cela nécessite un engagement fort à vouloir rationnaliser la mentalité financière, la mentalité logistique pour que la SNCC mette le cap vers les progrès.»

Le président de l’assemblée provinciale du Katanga, Gabriel Kyungu wa Kumwanza qui a accompagné la délégation syndicale, s’est dit optimiste, quant à la reprise du travail à la SNCC. Gabriel Kyungu wa Kumwanza a d’ailleurs promis de sensibiliser par tous les canaux sur cette reprise afin de maximiser les recettes de cette entreprise du portefeuille.

Mais Victor Umba Ilunga n’a pas voulu appelé à la reprise du travail à partir de Kinshasa, estimant que les travailleurs restés à Lubumbashi doivent être préalablement consultés.

Une rencontre entre la délégation SNCC qui quitte Kinshasa et l’ensemble des travailleurs est prévue mardi 22 juillet à Lubumbashi. Elle sera déterminante pour l’avenir de l’entreprise

Le président de la délégation syndicale a toutefois plaidé pour le respect de ce pacte d’engament commun pour le bien-être des cadres et agents de la SNCC. Par la même occasion, il a fustigé les antivaleurs qui prédominent dans le chef des cadres de la SNCC, qui se traduisent par mauvaise gestion, détournement des biens et malversation financières.

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