Un cas suspect de fièvre hémorragique enregistré à Mbandaka

Dr Muyembe Tamfum, professeur à l’Université de Kinshasa et virologue à l’Institut national de recherche biomédicale (INRB). L’un des chercheurs congolais de renom dans la lutte contre la fièvre hémorragique à virus Ebola (Août 2012)

Des sources médicales signalent un cas suspect de fièvre hémorragique identifié lundi 25 août dans la ville de Mbandaka à l’Équateur. Il s’agit d’une dame de 65 ans habitant le quartier Bongondjo qui a été conduite à l’hôpital général de référence de Wangata.

«Effectivement, ce lundi aux environs de 10 heures un cas suspect a été transféré à l’hôpital général de référence de Wangata», confirme le médecin inspecteur provincial intérimaire et coordonnateur du comité provincial de lutte contre l’épidémie d’Ebola à l’Équateur, Dr Franck Boembi.

Le médecin indique que le malade ainsi que les membres de sa famille qui l’accompagnaient ont été isolés.

« En rapport avec les dispositions pratiques qui sont prises sur place ici à Mbandaka, on a eu à identifier un site où tous les cas suspects vont être acheminés. Ce site est localisé au sein de l’hôpital général de Wangata », précise le docteur Franck Boembi.

Le médecin inspecteur provincial intérimaire invite la population à la prudence et au respect des mesures d’hygiène. Il affirme que les radios locales sensibilisent les habitants de la ville à ce sujet.

Ce cas suspect de fièvre hémorragique est signalé au lendemain de la déclaration de l’épidémie d’Ebola à Djera dans la même province de l’Équateur.

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Sur les huit échantillons ramenés de Djera où treize personnes sont mortes d’une fièvre hémorragique, quatre cas positifs d’Ebola ont été enregistrés après analyse.

Vous pouvez écouter les précisions apportées à ce sujet par le ministre de la Santé au cours de l’émission Dialogue entre Congolais.

Fichier audio : téléchargez Flash pour écouter.

Djera a été mis en quarantaine pour éviter la propagation de l’épidémie.

Cette épidémie est la septième que connaît le pays depuis l’apparition de la maladie en 1976. Selon le ministre congolais de la Santé, elle n’a aucun lien avec celle qui sévit actuellement en Afrique de l’Ouest où la maladie a fait plus de 1 400 morts.

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