Affaire Mamadou Ndala: la société civile veut une justice indépendante et équitable

Les obsèques du colonel Mamadou Moustafa Ndala au Camp Kokolo. Radio Okapi/Ph. John Bompengo.

A quelques heures du début du procès des présumés assassins du colonel Mamadou Ndala tué dans un attentat à Beni en janvier, les organisations de la société civile appellent à l’indépendance de la justice pour faire éclater la vérité sur cet assassinat. L’Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho), plaide pour une justice équitable, tandis que la société civile locale met en garde contre toute mascarade.

Dans un communiqué publié mardi, l’Asadho a appelé les juges à “travailler dans l’indépendance, pour une justice équitable pour tous”. Elle a aussi plaidé pour des sanctions exemplaires contre les vrais assassins de feu Mamadou Ndala.

De son côté, la société civile de Beni exige la transparence lors de ce procès. Cette structure citoyenne demande à la cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu “’éviter “toute parodie de justice”.

Elle demande par ailleurs aux autorités locales de sécuriser la tribune du 8 mars où vont se dérouler les audiences.

Certains élus de Beni, ayant requis l’anonymat, plaident pour «une justice sans pression politique». Ces députés parlent d’une occasion propice pour connaître le mobile et les auteurs de l’assassinat du colonel Mamadou Ndala.

Les juges de la cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu qui siègera en chambre foraine dans cette affaire sont arrivés à Beni lundi 29 septembre. Selon des sources judiciaires, parmi la vingtaine de suspects, il y a  8 civils, 4 officiers supérieurs des Forces armées de la RDC (FARDC) et deux anciens gardes du corps de feu Mamadou Ndala.

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