Le véhicule 4X4 qui transportait le colonel Mamadou Ndala en plein feu non loin de l’aéroport de Beni, le 2 janvier 2014.
Les débats contradictoires entre le ministère public et la défense débutent mercredi 12 novembre au procès des présumés assassins du colonel Mamadou Ndala, ouvert depuis près de six semaines dans la ville de Beni au Nord de Goma (Nord-Kivu). C’est après cette étape que les juges de la Cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu vont rendre leur verdict.
La journée de mardi 11 novembre a marqué la fin des plaidoiries avec au moins 4 dossiers notamment ceux des prévenus colonel Kamulete, Yusufu Mandefu et Ndale Assan Yusia.
La défense du colonel des FARDC Kamulete estime que son client devrait bénéficier des circonstances atténuantes pour avoir collaboré avec la cour en apportant plusieurs éléments d’éclairage pendant le procès. Le prévenu Kamuleta a, devant la cour, chargé le colonel Birocho Nzanzu, l’accusant d’avoir planifié l’assassinat du colonel Mamadou Ndala, en janvier dernier.
Par conséquent, l’avocat de Kamuleta sollicite que son client soit acquitté au lieu de 15 ans de prison tels que requis par le ministère public.
La défense du prévenu Yusufu Mandefu, un rebelle des ADF utilisé pour le transport des biens entre les ADF et le colonel Birocho, a demandé l’acquittement de son client qui, selon elle, n’a pas participé directement ou indirectement à l’assassinat de Mamadou Ndala.
Le procès des présumés assassins du colonel Mamadou Ndala a été ouvert le 1er octobre à Beni dans le Nord-Kivu. Le commandant du 42è bataillon commando des Forces armées de la RDC (FARDC) avait été abattu le 2 janvier 2014 dans une embuscade tendue par des hommes armés non loin de l’aéroport de cette ville.
Selon des sources judiciaires, une vingtaine des prévenus sont poursuivis parmi eux 8 civils, 4 officiers supérieurs des FARDC et deux anciens gardes du corps du colonel Mamadou Ndala.
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