Loi électorale: la Cime appelle les acteurs politiques et sociaux à privilégier le dialogue

Des membres de confessions religieuses assistant à l’ouverture de la session parlementaire ordinaire le 15/03/2014 au palais du peuple de Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

La Commission d’intégrité et de médiation électorale (Cime) invite les acteurs politiques et sociaux à privilégier le dialogue pour résoudre les divergences qui les opposent concernant le projet de loi électorale. Le président de cette structure, le révérend Delphin Elebe Kapalay l’a affirmé mardi 20 janvier au moment où le Sénat examinait la loi électorale. L’Assemblée nationale avait adopté et modifié cette loi le week-end dernier.

Le révérend Delphin Elebe Kapalay a indiqué que son organisation est préoccupée par les violences qui ont émaillé les manifestations organisées à Kinshasa, lundi et mardi, contre cette loi. Certains opposants estiment que ce texte qui prévoit l’identification cache mal une manœuvre du pouvoir pour ne pas organiser les prochains scrutins législatifs et présidentiel dans les délais constitutionnels.

«La Cime invite tous les jeunes, tous les Congolais, impliqués de loin ou de près à cette violence de mettre fin à ces actes. Cette structure en appelle à la responsabilité des acteurs politiques et sociaux impliqués à ces événements à user de leur influence  afin de calmer la situation», a aussi affirmé le président de la Cime.

Sa structure consulte la classe politique et sociale afin de mettre fin aux violences observées lundi et mardi à Kinshasa comme dans d’autres villes du pays contre la loi électorale, a souligné M. Elebe.

Créée en septembre 2014, la Cime constitue un cadre d’échange d’informations électorales et de dialogue permanent qui vise à gérer par la médiation les tensions électorales, avant, pendant et après les élections. Les évêques catholiques se sont retirés de cette structure en septembre 2014, trois semaines après sa création.

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