RDC: libération de certains Congolais arrêtés avec les activistes sénégalais et burkinabè

L’échangeur de Limete à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Certains artistes congolais arrêtés dimanche avec les leaders de Y’en a marre et du Balai citoyen ont été libérés ce jeudi 19 mars à Kinshasa. Selon la Nouvelle société civile congolaise (NSCC) qui livre cette information, la plupart de ces artistes étaient invités à animer la cérémonie de clôture des activités auxquelles ont pris part les activistes sénégalais et burkinabè.

Me Sylvain Lumu, l’un des avocats de ces jeunes Congolais, confirme la libération de certains d’entre eux.

« Quelques-uns ont été libérés », confie-t-il. Mais il dit ignorer pour le moment le nombre exact de ceux qui ont été libérés.

Parmi tous les ressortissants congolais arrêtés dimanche, l’avocat indique en avoir identifié 17.

« Comme vous le savez, ils étaient pris en désordre. Nous sommes dans la phase de vérification si tout le monde a effectivement bénéficié de cette mesure. Nous avons pu identifier 17 dont j’avais reçu formellement le mandat. Dans l’assistance, il y avait ceux dont on n’était pas en mesure d’identifier leurs noms individuellement », explique Me Lumu.

L’avocat dit être en train de vérifier si les 17 ont été effectivement libérés.

« Nous sommes en phase de les appeler l’un après l’autre parce que quand on vous libère, on n’a pas tout de suite son téléphone, on n’est pas tout de suite arrivé à domicile, etc », indique Me Lumu.

Interrogé sur la procédure pénale qui, selon le porte-parole du gouvernement, devrait être ouverte contre les Congolais arrêtés dimanche, l’avocat répond :

« Ils doivent sûrement n’avoir pas réuni les éléments nécessaires pour conclure à une initiative de poursuite. »

Contacté au sujet des libérations de ces activistes congolais, le porte-parole du gouvernement dit ne pas être informé.

La veille lors de l’annonce de l’expulsion des activistes sénégalais et burkinabè, Lambert Mende avait fait savoir que les enquêtes pré-juridictionnelles se poursuivaient pour leurs collègues congolais.​

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