Equateur: la société civile soutient la loi sur le découpage territorial

Une vue du centre ville de Mbandaka dans la province de l’Equateur (RDC) .

La Société civile de la province de l’Equateur (Socipeq) salue la loi de programmation déterminant les modalités d’installation des nouvelles provinces, promulguée début mars par le chef de l’Etat. Cette structure a exprimé son point de vue, le week-end dernier, au cours d’un point de presse tenu à Mbandaka, chef-lieu de la province.

Le président de la coordination provinciale de la Socipeq, Flavien Mungunza affirme avoir fait cette mise au point pour couper court à l’angoisse que manifestent certaines sensibilités pour le découpage de l’Equateur en cinq futures provinces (Equateur, Nord-Ubangi, Sud-Ubangi, Mongala et Tshuapa).
Il a indiqué que le découpage territorial est important et il a déjà été consacré à la Conférence nationale souveraine, forum politique organisée au début des années 90 à Kinshasa.
«Le découpage est important, la réorganisation administrative est importante comme on voudrait qu’on l’appelle désormais parce qu’elle permet une administration de proximité et c’est elle qui va promouvoir le développement du pays», a indiqué Flavien Mungunza.

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La Socipeq s’est également prononcée pour l’application sans faille du calendrier électoral global publié par la Ceni en février dernier.

Flavien Mungunza estime que les élections municipales, locales ne peuvent être décalées car elles sont importantes pour la bonne gestion des futures entités décentralisées :
« Nous croyons que ces élections sont importantes car elles vont constituer la preuve de la finalisation de la décentralisation et elles permettront aux populations de se choisir des dirigeants de proximité de leur choix».
Début mars à Mbandaka, l’Union des jeunes patriotes kabilistes (UJPK) avait également salué la promulgation de la loi sur le découpage territorial en RDC, estimant que la nouvelle administration des provinces allait générer des emplois.
Des partis de l’opposition politique avaient suggéré de leur côté, que les élections locales, municipales et urbaines se tiennent après 2016 pour une programmation rationnelle de ces scrutins.