Sud-Kivu: la CNR identifie de nouveaux sites pour les réfugiés burundais à Fizi

Quelques réfugiés urbains de Kinshasa, à l’occasion de la célébration de la journée internationale du refugié ce 20/06/2011. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

La Commission nationale pour les réfugiés (CNR) a identifié, dimanche 19 juillet, trois nouveaux sites pour les réfugiés burundais, en territoire de Fizi (Sud-Kivu). Gratien Mupenda. Il s’agit de sites de Lulinda et de Lubumba, dans le secteur de Tanganyika ainsi que celui de Mulongwe dans le secteur de Mutambala pour placer près de 7 000 réfugiés burundais qui n’ont pas trouvé de place au camp de Lusenda qui leur était destiné.

Le chef d’antenne de la CNR à Uvira  dit avoir choisi les deux premiers sites parce qu’ils sont situés à proximité du camp de Lusenda, d’une rivière ainsi que des villages disposant des écoles primaires, secondaires et des structures sanitaires.
«Le troisième site de Mulongwe, lui est plus vaste et répond aux normes requises à l’implantation d’un camp, et il est loin de la frontière avec le Burundi», a souligné Gratien Mupenda.
Ces réfugiés vivent difficilement, depuis fin juin dernier, à l’extérieur du camp de Lusenda, au centre de transit de Kavimvira, au poste de rassemblement de Sange et dans les familles d’accueil, en territoire de Fizi (Sud-Kivu).
Ils manquent non seulement d’abris mais aussi d’éclairage la nuit, de la sécurité et de nourriture diversifiée.

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Le HCR devra encore évaluer ces trois sites avant de décider lequel pourrait accueillir les réfugiés qui n’ont pas trouvé de places dans le camp de Lusenda.

Plus de dix mille cinq cents réfugiés burundais demandeurs d’asile ont déjà été accueillis au Sud-Kivu depuis le début du mois de mai dernier, selon le chef d’antenne de la CNR à Uvira.
Ces réfugiés affluent au Sud-Kivu fuyant des tensions politiques dans leur pays, où le président Pierre Nkuruziza a brigue un troisième mandat présidentiel.
À l’occasion de la Journée internationale des refugiés, célébrée le 20 juin de chaque année, Gratien Mupenda avait indiqué que parmi ces demandeurs d’asile, 10 425 sont déjà passés à l’enregistrement biométrique.