La crise qui secoue la société congolaise des droits d’auteur (Socoda) vient de franchir une nouvelle étape avec l’implication du ministre de la Jeunesse, Sports, Culture et Arts, Baudouin Banza Mukalayi. Ce dernier s’est opposé à ce qu’il qualifie d’irrégularité et de manque de qualité qui caractérisent les accusations de mauvaise gestion formulées contre le comité sortant de la Socoda. Du coté du nouveau comité, on rejette l’autorité du ministre de tutelle dans cette affaire.
Dans une lettre datant du 13 août dernier, le ministre de la Culture et des Arts, Baudouin Banza Mukalayi, affirme que la procédure de suspension du comité initial n’était pas conforme aux textes fondamentaux et actes uniformes de la Socoda.
Pour la directrice-adjointe du ministre, Marie-Josée Kazadi, dans une telle situation de crise, les dirigeants de la Socoda, qu’ils soient membres du nouveau ou de l’ancien comité, ne pouvaient plus poser des actes de gestion.
Face aux irrégularités et à la «mauvaise volonté» que le ministre de tutelle a constaté dans ce conflit, il a décidé de faire parler son «droit de veto», affirme Mme Kazadi.
Pourtant du côté de la Socoda, on rejette la décision du ministre. Pour l’administrateur de la Socoda, le comité de gestion ne peut pas engager un débat avec le ministre qui «n’a pas de décision à prendre au niveau de la gestion» de cette entreprise, conformément à ses textes.
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