SNEL: énergie électrique à Kinshasa, le retour des pluies vivement attendu

Les conduites forcées d'Inga 2 (SNEL), 8m de diamètre chacune, qui amènent l'eau à chacune des turbines, 2005.Les conduites forcées d’Inga 2 (SNEL), 8m de diamètre chacune, qui amènent l’eau à chacune des turbines, 2005.

Les conduites forcées d'Inga 2 (SNEL), 8m de diamètre chacune, qui amènent l'eau à chacune des turbines, 2005.

La desserte normale en électricité dans la ville de Kinshasa ou tout au moins l’ampleur des perturbations dans la fourniture du courant électrique ne diminuera qu’avec le retour de la saison pluvieuse. L’ADG de la Société nationale d’électricité (SNEL), l’a déclaré lundi 15 août 2011 au cours d’une rencontre  avec la presse.

L’étiage du fleuve Congo affecte la production de l’énergie électrique du barrage hydroélectrique d’Inga.

Selon Daniel Yengo Masampu, à cause de cette catastrophe naturelle, le phénomène est du à l’absence prolongée des pluies, la capacité productrice des centrales d’Inga I et Inga II a été sensiblement réduite, jusqu’à 300 mégawatts.

Face à tous les problèmes auxquels elle est confrontée dans la production et fourniture du courant électrique, la Société nationale d’électricité n’est pas restée bras croisés, a souligné le patron de cette entreprise publique.

La SNEL dit avoir disposé sur fonds propres plus de 25 millions de dollars pour financer les travaux de réhabilitation, entre autres, du groupe 4 de la centrale hydroélectrique de Zongo.

La remise en service de ce groupe depuis mai dernier a eu, selon Daniel Yengo, un impact positif sur la desserte de ses abonnés résidant à l’ouest de la capitale congolaise.

Le groupe 3 d’Inga I et Inga II sont également remis en service.

Le dragage du canal d’Inga a repris après réparation de la drague.

Mais, depuis quatre mois, il est difficile de tirer les dividendes de ces travaux à cause de la calamité qui frappe le site d’Inga, a-t-il regretté.

Mais l’espoir reste permis, a souligné l’ADG de la SNEL qui attend le retour des pluies.

Daniel Yengo Masampu:

«Nous sommes en relation avec le Congo-Brazzaville, nous disons que si les centrales sont à point, pourquoi pas recourir à Brazzaville pour continuer à résoudre le problème que nous avons sur place. Mais nous espérons fermement que les eaux [de pluie] vont tomber; scientifiquement, les choses ne vont pas en rester là.»

La SNEL annonce, par ailleurs, le démarrage, cette semaine, des travaux de maintenance de la ligne Maluku-Bandundu.

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